Historiens et marchands d'histoire : notes critiques sur des récents : La duchesse de Chevreuse ; La Tour du Pin ; Les vainqueurs de la Bastille ; Les discours de Danton ; Les volontaires nationaux ; Dumouriez ; Le général Dours, Stanislas Fréron ; Hohenlinden ; Le duc d'Enghien ; Duroe ; Étiene de Laclos ; Napoléon et le monde dramatique ; Madame de Genlis ; Delphine de Custine ; Le Brulard de Stendal ; A la barre de l'histoire ; La jeunesse de Louis-Philippe ; La guerre de 1870

LES VOLONTAIRES NATIONAUX 81

connaît pas : il fut levé le 14 mars et formé le 14 mai 1793 ; il n’est donc pas, lui aussi, de réquisition (il a été amalgamé dans la demi-brigade de Gironde-et-Lot-et.Garonne, alors que le 10° dit de Libourne était amalgamé dans la 1149).

Et pourquoi ne pas dire que le ge appartint plus tard à la 1" légère et le 9° (comme le 10e autre) à la demi-brigade de Gironde-et-Lot-etGaronne ?

Pourquoi ne pas dire que le bataillon de La Réole s'appelait Piquiers de La Réole ?

Héraurr. La demi-brigade non dénommée à laquelle appartint le 3° bataillon, est la demibrigade du Jura et de l'Hérault.

Le 4° bataillon serait un bataillon de 1792 ; non, puisqu'il a été formé le 24 février 1793, et le 4° bataillon que nous cite l’auteur, qui n’était encore, à Metz, qu’un demi-bataillon, et qu’on voit ensuite à Lyon, à Roanne, à La Rochelle, à l’armée des côtes de Brest, n’a pas dû subsister: il y a là, sans doute, une confusion avec le vrai 4° bataillon.

L'auteur range dans les bataillons de réquisition le 5°, le 6°, le 7e. Non : puisque le 5e qui s’appelait aussi 1* de la Montagne de l'Héraull — est parti pour les Pyrénées-Orientales le 12 mai 1793; puisque le 6° s’est formé du 25 avril au 19 mai 1793 (il s’intitulait d’abord ba-

laillon de Lodève et devint 6° au mois de mars 6