Itinéraire de l'empereur Napoléon pendant la campagne de 1812
en
flexions qu'il se déterminait à abandonner un pays neuf et fertile pour reprendre une roule tracée par l'incendie et jalonnée par la mort. Ge n'était pas surtout sans avoir pesé les conséquences de ce mouvement que l'Empereur reportait son armée, après dix jours de marche, à douze lieues de Moscou (sur Véréia ).
Cette contre-marche commença à troubler le moral du soldat, linquiétude fit des progrès d'autant plus ra_pides, que le ciel, à partir de ce moment, cessa de nous être propice : une pluie fine et froide avait commencé le 26 dans l'après midi, et rendait les chemins si difficiles que les chevaux tombaient exténués de fatigue et que déjà quelques hommes restaient en arriére.
Ce terrible spectacle et surtout lavenir qu’il présageait, irritait et devait irriter l'Empereur; dans une telle occurrence il ne connait plus de ménage-