Itinéraire de l'empereur Napoléon pendant la campagne de 1812
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— 119 » Je ne sais à quoi il ient que je ne vous fasse fusiller : vous avez été pris comme espion. — Vous êtes Wurtembergeois, vous connaissez mon décret ?.. Vous êtes mon ennemi personnel : partout vous avez porté les armes contre moi, en Autriche, en Prusse, en Russie. — Vous allez passer à une commission militaire. » Le général Wintzingerode, inchnant
la tête, répondit avec la fermeté d’un homme que l’emportement n’intimide pas : « Vous êtes le plus fort, vous êtes
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le maître. » L'Empereur se tournant vers le prince
Nariskin, lui dit d'un ton affectueux :
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« Et vous, monsieur de Nariskin, qui appartenez à une famille justement honorée, comment êtes-vous l’aide-decamp d'un homme comme celui-là? c’est un scélérat qui me fait horreur : il a incendié Moscou. Dans six mois Je brülerai Saint-Pétersbourg.