Itinéraire de l'empereur Napoléon pendant la campagne de 1812
— de » majesté ; qu'il l'a toujours vue au milieu » du feu. »
Cette réponse véridique n’en était pas moins flatteuse. |
Dans le cours de ce colloque qui se prolongea quelques instants, Îe roi ayant observé que le petit manteau à poil long que portait le vieil officier devait être excellent au bivouac, celui-ci le détacha de dessus ses épaules et Poffrit au roi, qui le pria d'accepter, en souvenir de leur rencontre, une montre que le vieux guerrier reçut avec les témoignages d'une profonde gratitude (1).
Cependant on pénètre lentement et au hasard dans la ville, en suivant larrière-garde des Russes, jusque sous les murs du Kremlin, Là, l’officier d’ordonnance Gourgaud, dans l'intention
(1) Le roi, pris au dépourvu, dit à Gourgaud qui était à ses côtés : « Donnez-moi votre montre. » Il se trouva, par événement, que cette montre était un fort joli bijou que Gourgaud lui-même avait reçu d’une main ilinstre.