L'abbé Louis Bailly : 1730-1808

26 L'ABBÉ LOUIS BALLLY.

gage, tout libre qu'il fût, n’était jamais indécent, ni bas. Simple, mais clairvoyant, audacieux dans le besoin, mais sagace, il fut, par latrempe del’âmeetla vigueur du tempérament, un homme completet,à sa manière, unrudechampion. Ses actes vont bientôt le révéler.

Tel était l'homme à qui l'abbé Bailly unissait une de ces nièces en 1783. Celle-ci était de la plaine beaunoise, et Jean ne la laissa pas longtemps exilée sur le plateau d’Arnay. Il quitta son pays natal, pour louer, à une lieue de Beaune, à Neuvelle-lez-Serrigny, la terre du marquis de Clermont, laissant à un fermier l’exploitation de son petit domaine patrimonial. C’est dans sa nouvelle résidence que la Révolution devait le surprendre.

Qu'on se rappelle l’homme qu'était Jean Foisset, et qu'on se le représente le jour fixé pour le départ, arri-