L'Autriche et la Hongrie de demain les différentes nationalités d'après les langues parlées : avec de nombreux tableaux statistiqes et 6 cartes ethniqes

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1900. Cette diminution provient, en grande partie, d’un ralentissement considérable dans l’accroissement de la population de Budapest qui avait augmenté de 44,8% de 1890 à 1900, tandis que, dans la période de 1900-1910, cette augmentation n’a été que de 20,2%. Dans la région de la rive gauche de la Tisza l'augmentation a été de 11 %. L’accroissement des villes municipales (17,8 %) est beaucoup plus important que celui des comitats, 7,4%. L’accroissement le plus important s’est montré dans les villes de Maros-Vasarhély, SzatmorNéméti et à Zagreb (Agram).

On a groupé sous la rubrique autres langues parlées 469.255 personnes, pour tout le royaume de Hongrie. Ge chiffre ne représente que 2 % de la population totale et parait donc négligeable au point de vue statistique; mais il n’en est pas de même au point de vue anthropologique. Une note nous avertit que, sous cette désignation, sont compris le venède, le bouniévatze, le tzigane, le tchèque-morave, le polonais, le bulgare, l'italien, etc. On regrette d’autant plus de ne pas être fixé sur la participation de chacune de ces populations très intéressantes que leur habitat est assez mal connu. Heureusement, le dénombrement de 1900 nous fournit des chiffres plus explicites que je vais mettre à profit.

En 1900, le nombre total des personnes désignées sous la rubrique autres langues s'élevait, pour le même territoire, à 397.761. Ce chiffre est moins élevé qu'en 1910 (— 71.49%) et représente, au profit de 1910, une augmentation de près de 18%. Get accroissement très important s’explique de la manière suivante : d’une part, du fait qu’on a recensé les Tziganes en général, puis les Schokatzes dans le comité de Baranya et les Polonais résidant dans le comité d’Arva d’une façon plus exacte qu’en 1900. En fin de compte, l'accroissement véritable de la population parlant d’autres langues n’est que très minime: la plus grande part provient de l'immigration de nombreux Galiciens sur le territoire hongrois.

Gette explication donnée, voyons maintenant les chiffres de 1900 pour les auires langues :

* Venèdes (Wendes). . . . . . . . . . ....... 98 .941 Bouniévatzes, Sokaez, etc. . . . . . . . 87 .278 BOSDAQUE EL 774 . Bulgares {Krassovâns). . . . . . . . . . . . , . .. 21 .698 Tchèques de Bohême et de Moravie . . . . . tu 67 .113 BOIONAS EE 26 .834 VACANCES EE Ru 61 .658 ATMÉDICUS SP NE NC 277 ICO . 27 .k82 AUCICS NN — 4.989 Nationalité inconnue. . . . . . . . . . . .. 75 747

IROTAT ER REE 397 .761

Les Venèdes habitent, en groupe compact, dans le comitat de Vas, notamment dans l’arrondissement de MuraszomBari, où ils sont au nombre de 40.000 environ, et dans celui de SZENTGOTTHARDI, Où On en compte près de 9.000. Dans le comitat de Zala on les rencontre, au nombre de 20.000 environ, dans l’arrondissement d’ALSOLEND var.

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