L' École de Mars (1794) : avec une gravure en couleurs
FERMETURE DE L'ÉCOLE 233
un grand nombre, qui n'étaient que sergents, obtinrent le grade de sous-lieutenant. Mais le Comité profita de l’occasion pour mettre à la retraite ceux que Chanez et les représentants avaient notés comme incapables.
Les musiciens, les trompettes, les tambours attachés au camp conservèrent les effets d’habillement et d'équipement qu'ils avaient reçus pour leur usage personnel et retournèrent, les uns à l’Institut national de musique (1), les autres à l’École nationale des trompettes, les autres dans les sections où ils étaient auparavant (2).
Les chevaux de troupe employés au service de l’École furent mis à la disposition de la commission des transports militaires, qui les plaça tous au dépôt des remontes de Paris parce
ou les renvoyer à leur corps avec les indemnités convenables. »
(4) Les instruments que l'Institut national avait fournis à ses élèves, musiciens à l'École de Mars, furent payés 2697 livres 15 sols et, par un arrêté du 27 janvier 1795, distribuës à ceux qui avaient fait preuve de talent, de bonne conduite et de républicanisme,
(2) Jean-Baptiste Debu, âgé de douze ans, natif de Villepreux, apprenti tambour à l'École, étant orphelin et n’ayant aucun moyen de pourvoir à sa subsistance, fut reçu par arrêté du 7 novembre 1794 au nombre des Enfants de la patrie. Cf. sur les tambours de la garde nationale parisienne, rentrés de l’École de Mars dansleurs sections armées, le décret du 4 décembre (Mon. du 7).