L'unité de la politique italienne : (avec une carte)

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Risorgimento avaient déjà pensé à toute cette région du Trentin et à celle de Gorizia, Gradisca, Trieste et l'Istrie. Pour rappeler que ces territoires avaient jadis été sous la dépendance de la conquérante Venise, le professeur Ascoli, en 1866, avait proposé quon les baptisât d’un nom plus purement italien. Gorizia, en effet (du slave gora, mont), et Gradisca (du slave grad, bourg, château) sentent trop leur origine étrangère. Il soumit donc, le 7 juin 1866, au Reale Istituto Lombardo di Sciense e Lettere (Classe di Lettere e Scienze morale et politiche) une note quil intitulait : Les Vénéties. « Pour désigner par . ün terme unique, approprié et opportun, y disait-il, tout ce qui manque encore à l'Italie nord-orientale, la géographie, l’ethnologie, l'histoire et les usages de notre langue nous suggèrent le nom que nous avons placé en tête de cette note : les Vénéties. Nous appellerons done Vénétie proprement dite le territoire compris dans les présentes frontières administratives des provinces vénitiennes ; nous appellerons Vénétie trentine ou réthique (il vaut mieux trentine) le territoire qui s'étend jusqu'aux Alpes trentines ; et la Vénéfie julienne