L'unité de la politique italienne : (avec une carte)

60 LA POLITIQUE LIDADIENNE

_etintérieurs, les énormes difficultés de l’État romain commencent à donner des signes de lassitude et de fatigue, c'est encore le poids économique de l'Orient qui attire à lui l'Empire. On néglige même l'Italie et Rome pour sauver les provinces ‘plus riches de l’Empire, les seules qui, par leur inépuisable fertilité, permettent encore de vivre au colosse aTaibli. « Et dans l'immense misère qui pèse sur la péninsule italique, pendant le moyen âge, seules réussissent à se sauver les villes qui entretiennent des relations commerciales avec le Levant. C'est par ses relations qu'Almañ et Pise d'abord retrouvent dignité et puissance : et plus tard, Gênes et Venise, Florence et Luques, réveillant enfin l'antique esprit d'industrie et d'aventure, atteignent à une prospérité telle qu'il est presque impossible de la concilier avec la petitesse de leur territoire. Chacune de ces villes a plus d'argent, plus de puissance, plus de possessions que le royaume de Castille ou le royaume d’Angleterre!. » : Depuis l’ancienne Grèce, plusieurs puis-

(!) Roberto Parme, ouvrage cité, pages 27 et 29.