La légende de Cathelineau : ses débuts, son brevet de généralissime, son élection, sa mort (mars-juillet 1793) : avec nombreux documents inédits et inconnus

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Un détachement républicain de 80 hommes gardait le poste de Jallaïs. Posté avantageusement sur les hauteurs au Château, dans un relranchement défendu par une pièce de sim, appelée le « Missionnaire », ne s'attendait nullement à ètre attaqué, quand des cris confus lui annoncèrent l'ennemi. Les républicains se mettent en défense ; le boulet part et ne blesse personne. L'intrépide Cathelineau, à la lète de deux cents hommes qui composaient sa petite armée, Commande le pas de course; en dim minutes le coteau est franchi, les patriotes sont dispersés et leurs chefs faits prisonniers. L'ennemi s'empare du canon, des armes, des munitions. Ce combat n'était que le prélude d'une victoire plus considérable. Sans donner à ses gens le temps de respirer, Cathelineau part à midi de Jallais et dirige sa marche sur Chemillé, situé à deux lieues du chamy de batuille. 200 homines et trois couleuvrines défendaient cette ville et semblaient devoir la mettre à l'abri d'un coup de maîn. Cependant l'ennemi s'avance ; les républicains disposent leur artillerie et cherchent à élonner les rebelles par un feu bien soutenu. Sans s'amuser à riposter

rection, quatre jours de réflexion à cet enthousiasme ! L'abbé Deniau en est encore là. puisqu'il lui fait passer une partie de la nuit et la matinée du 14 à sonner les cloches de la Poitevinière ét date de même du 15 la prise de Cholet !