La politique religieuse de la Révolution française : étude critique suivie de pièces justificatives

À0 POLITIQUE RELIGIEUSE DÉ LA RÉVOLUTION

choses compatibles avec les règles monastiques, notamment des écoles populaires, du service des hôpitaux, de la confession et de la prédication. Grande était leur influence, surtout dans les campagnes.

Quant aux Jésuites, leur ordre avait été supprimé 25 ans avant la Révolution.

Aujourd'hui, nous voyons des hommes assez illogiques pour défendre l'existence des Congrégations « au nom des principes de 89 ». Quand on défend la servitude monastique et les vœux d’obéissance au nom de la Liberté, on use d’un sophisme bien étrange : car c’est précisément au nom de cette Liberté, au nom des principes de 89, que les Constituants abolirent les ordres religieux ; il est bon de le rappeler à ceux qui semblent l'oublier.

Si les Congrégations ont revu le jour, c’est done à Napoléon, et surtout à la Restauration que nous le devons.