La première Commune révolutionnaire de Paris et les Assemblées nationales

17% LA PREMIÈRE COMMUNE RÉVOLUTIONNAIRE DE PARIS

domiciliaires: pour protester contre le décret qui ouvre les barrières de Paris; pour lui dénoncer les députés qui prennent des passeports, jusqu’à ce que justement impatientée, excédée, la Législative casse la Commune, le 30 août. C’est l'affaire d'une séance dans laquelle l’Assemblée s'occupe de beaucoup d’autres sujets. Je relève de l’autre côté ce que sans doute on appelle les aggressions de la Gironde; Roland dénonce (30 août) l'enlèvement de plusieurs objets au gardemeuble. Il demande (3 septembre) des mesures contre les massacres qui continuent. Il fait (13 septembre) des observations critiques sur la conduite des commissaires envoyés dans les départements. Il dénonce (14 septembre et jours suivants) divers excès. Il me semble qu'il faisait son métier, son devoir, en informant avec assiduité l’Assemblée de ce qui se passait d’irrégulier à Paris et ailleurs. La Commune le trouvait fort importun et de même les amis de la Commune. Les clubistes, les agitateurs, les conspirateurs, en se plaignant de Roland, faisaient leur métier; on les comprend; ils étaient dans leur rôle. On comprendrait moins des historiens qui verraient des tracasseries gratuites dans les dénonciations obligatoires d’un ministre, au sujet de faits plus ou moins coupables, qui ont été bien réellement commis.