La Serbie agricole et sa démocratie

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liée à celle de la colonisation intérieure et il sera nécessaire que l’une et l’autre soient résolues simultanément. |

Les domaines publics occupent une grande superficie. Quoiqu'ils se composent en grande partie de forêts, il sera toujours possible de trouver assez de ces terres pour les céder aux petits agriculteurs et accroître leur propriété de façon à leur permettre de subsister. En dehors des terres appartenant à l'État, une étendue assez importante est en possession des communes. Le plus souvent, ce sont d’excellentes terres donnant cependant un rendement minime, puisqu'elles ne sont pas cultivées et servent ordinairement de pacages. Les agriculteurs les plus aisés, ayant beaucoup de bétail, en profitent le plus. Ces terres communales, partout où elles sont de bonne qualité, sont indiquées pour être partagées et cédées aux petits agriculteurs. Une fois en possession des particuliers, leur productivité et leur valeur augmenteraient considérablement. Cela améliorerait la situation des petits propriétaires, etles grands eux-mêmes seraient obligés, soit de se borner à un plus petit nombre de bétail mais de meilleure qualité, soit de recourir à une culture plus intense pour obtenir la quantité de fourrage nécessaire.

Dans beaucoup de cas, l'État, pour améliorer la situation des petits propriétaires, devra procéder au rachat des terres appartenant aux particuliers et les céder aux agriculteurs. Il devra en être ainsi surtout dans la Macédoine et la Vieille-Serbie, où les grands domaines appartiennent aux begs et

agas. Ceux-ci, Turcs ou Albanais, s'étaient emparé |

des terres dans le passé, le plus souvent par la con-