La Serbie

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de Wilson et après avoir exalté le droit d’auto-disposilion des peuples et demandé une paix de conciliation, le comte Karolyi autant que son amine trouvent pas qué leur domination sur Jes autres peuples soil contraire À 4{outes ces idées. Au ontraire, ils vont encore plus Join; ils demandent l'annexion, déguisée sous diverses phrases, de la Bosnie et même de la Dalmalie. Pour rester lout à lait Fidèles au passé réactionnaire æt au principe de « divide et impera », ils veulent que ces provinces habitées par le même peuple soient divisées en trois Etats distincts. Et ils osent qualifier cette solution comme une solution répondant au droil des peuples! RL” LE Le comte Karolyi, « espérance » de quelques éléments de nos grands alliés, ne pouvait pas se soustraire au souffle que lui a inspiré sa race asiatique. Nos alliés, qui luttent pour un monde meilleur dé liberté, ne devraient pas se laisser séduire par les paroles fallaicieuses (es Magyars. qui, sous le masque de la démocralie, en‘tendent poursuivre el encore étendre leux œuvre d’oppression gt de tyrannie.

LP:

Lettres aur la Russie

L'idéocratie des brigands socialistes

Ce: qui a beaucoup contribué À la mauvaise réputation du tsarisme, c'est que la haute bureart exalie russe menait trop grand train pour 5e; traitements pourtant très élevés, tandis que les petits fonctionnaires étaient trop mal payés pour oindre honnêtement les deux bouts; ainsi les uns et les autres se voyaient induits’ à la corruption, les uns par la misère, les autres par la passion du superllu. C'était la gangrène de l'Etat russe. Les tsars, tant décriés comme autocrates, n'étaient Bou vent que des instruments-impuissants «la la police secrète, la fameuse «okhrana », qui restreignait leur liberté d'action encore .plus que celle de leurs ‘sujets. Extérieurement, ce pouvoir peeret se couvrait de l'autorité du tsar et de l'orthodexie, représentée par le Saint-Synode, Aux temps du servage, le peuple, tout en détestant les fonctionnaires, avait une sorle de vénération supesstitieuse pour le «batiouchka tsar», espérant qu'il

rviendvait ‘un Jour à lui donner à la fois Ja iberté et la terre, Que cette réforme n'ait ét réalisée qu'À moilié ce n'était pas la faute des Romanow, mais celle du profonkk égoïsme des propriétaires fonciers, à peu près égaux, sous ce oini de vue, qu'ils fussent libéraux ou rétrogrades. lolstoï, qu'on ne saurait soupçonner de sympathies. mionarchistes, disait que ce n'était pas la forme monarchique de l'Etat qui empêchait

la solution de la question agraire et que celte”

question était infiniment plus importante que le problèms «monarchie où république ». IL savait que la propagande révolutionnaire ne pouvait avoir de succès dans les masses populaires que tant que la question agraire restait posée.

Tous les partis rrévolutionnaires étaient d’ac: cord dans le principe qu'il fallait rendre le sol à ceux qui le labourent. Mais, animés d'un si noble esprit, Les révolutionnaires tombèrent dans l'illusion funeste qu'il fallait commencer par détruire l'Etat russe, en affaiblissant, coûte que ‘coûte, l'armée et la flotte. Dostoïevski à décrit, il y asune cinquantaine d'années, cette mamie de vouloir émietter la Russie pour le salut de l'humanité, Les fanatiques sincères parmi ces gens-R S'obstinaient à ignorer tout le mal que devait déchaîner dans les hommes, À commencer par eux-mêmes, l'engoûment pour un travail aussi purement destructif et d'une telle envergure. Ils se figuraient qu'aussitôt l'Etal russe démembré, de libres confélérations de villages et de villes se formeraien!, Et voilà le paradis vocialisif établi sur la terrel Le grand suceès de este fantasmagorie est dû à un d‘faut national russe,

à ce penchant au chaos, À ce manque étonnanl

LS Vous savez que la Serbie, qui est un royaume de cinq millions d'habitants est un jeune Etat qui S'est affranchi,

ss FEUILLETON ===

non seulement de piéts pour ls propre passé, mais de toute compr‘h n50n pur SS ene'gnements; en un mo, à c:ite incoh’rente Ce l'Uxistence que Tenaadaïev a an-lys'e avec Une telle dlairvoyance, il y a bien'ôt un siècle, que Nicolas I le fit proclamer fou sans 8e doutcr de quel psychiaire il privait son puple. ;

IL n'est donc pas étonnant que les rudéor balchéviks aient pu trava’ller à I ur aise pour le roi de Prusse et son allié, Leurs #lversaires enragfs, les « Cent Noirs », connais’ aieré bien le danger dont celte proprgande menaçait la Russie : mais malheureus ment ils d'fendaiert Ia fores et l'unité de leur nation d'une manière À ea déoûter plutôt ceux qui désiraient 591 libre déveoppement moral et intellectuel. 14

Les jud@o bolchéviks étaient des porte-parole d'une par'ie du proktariat ouviicr qui constitue 4%o de la population entière de la Russie, el des Juifs peu fortunés. Les Juifs ont, sauf de rares exceptions, cetle particularité de préférer une vie sordide à l'esprit de sacrifice où simple: ment à l'effort d'un travail pénible el producteur. Partout ils sont médiateurs, entremetiurs, dans dans les idées aussi bien que dans les choses matérielles, Dans les autres pays où ils vivent, dans une véritable «diaspora » éparpillés parmi d'autres races, ils sont capitalistes et partisans: du “droit sacré de la propriété; en Russian. vivant en masse, ils-sont souvent pauvres, ds "se sentent la vocation de guider le peuple russe selon le Talmud socialiste de Marx et de Lassalle. Aidés par ce penchant au chaos dont nous àvons parlé, ils ont réussi à créer un état des choses que même le Tyrtée de l'amoralité bolchévisle, Maxime Gorki, blime sous le nom de «pillage des produits du

illage ». Ayant déchaîné la guerre sainte sociale, es judéo-bolchéviks en profitent pour amasser \le l'or qu'ils s'mpressent de déposer. dans . des banques neutres. A celte fin, ils ont fait une paix heniguse, ils « nationalisent » les banques russds pour en voler les dépôts, ils pillent les musées, es églises, Les bibliothèques, etc.

Voilà done le peuple russe tombé de Charybde en Scylla: de l'idéocrratie de l'okhrana et des «Cent Noirs », dans celle encote pire de brigands qui. se disent socialites, Il ne lui reste que le chemin du milieu, celui de la volonté souveraine du peuple, exprimée par une majorité réellement parlementaire, Que celle-ci se décils pour la Képublique démocralique où pour Ja monarchie censtitutionnelle, peu importe: l'essentiel, ee que cette volonté soit vraiment exprimée et vobéis, eur mendre possible la solution des vrais proHe vitaux du peuple russe.

M. G:

Une note Havas de Washinglon dil, à la date du 15 septembre, que les journaux américains ont commencé la publication de documents officiels sensat'onnels saisis en Russie par les agents américains.

Ces documents prouvent que no seu lement Lénine et Trotzky, les principaux associés, sont des agents allemands, des soldats allemands à la solde de, l’{ He gne, mais que le grand état-major &fe4 mand a organisé lui-même dans ses plus selits détails la révolution des bolchéviki, qui à plongé la Russie dans l'orgie et le crime à un degré non surpassÿ \lans l'Histoire. “ . Ges documents montrent clairement que leg bolchéviki ont trahi la Russie et les Alliés à Brest-Lilovsk, en recevant secrètement, en qualité de conseillers mititaires, des officiers d'état-major allemands, en espionnant les ambassades alliées et neutres; en un mot en dirigeant la politique étrangère, intérieure et économique de la RusSie, ils ont servi les intérêls allemands.

Une série d’autres intrigues allemandes

dépassent l'imagination.

Ces documents contiennent de nouvelles preuves que l'Allemagne a préparé ses plans de conquête mondiale avant l'assassinat de Sarajevo.

tprofondément,.

mer A" SERBIE

es ee m2 LA

Les Polonais ef la

it

-eurcpéenne, démocratique dont

slaves, et par conséquent celui des .Polo=

ralisme petit-russe qui n’est pas l’expres-

Ce groupe, que toute la Serbie vénère, doit beaucoup;

M. Gabriel Hanotaux a attiré l’autre jour l’altention des Polonais sur le danger du jeu germanor-autrichien dans la création d’une Pologne selon le plan germano-autrichien, « Que l'on prenne garde », dit-il dans son arlicle Et la Pologne? Une fausse manœuvre peut décider, une fois de plus, de l'avenir du grand peuple martyr qui fut si mal représenté, du pauvre lnoupeau sanglant qui. fut trop souvent si mal conduit ». En exprimant ses vœux

que les Polonais soient de bons, Européens, |

il leur conseilke dé ne pas oublier qu'à la table verte chacun sera servi selon ses œuvres: chacun selon sa foi, Outre. cette foi

parle M: Hanotaux, il en existe uñe autr* dont dépend le sort de tous les peuples

nais aussi. C'est notre foi slave dont noùs devons sérieusement tenir compie. si nous voulons que notre idéal polilique, qui est irréprochablement pur du point de vue démocratique et juste au point de vue du droit, soit approuvé dans Soi intégrité à la table verte diplomatique. Nous devons tâcher de réparer le mal fail en Russie et aider Île grand pays slave à se redresser et à pouvoir paraître de nouveau devant les Alliés le front serein. Ce devoir incombe en premier lieu à la Patogne, à la Pologne telle qu’ell? est aujourd’hui, La Pologne se trouve, en effet, dans des circonstances plus favorables que les autres pays slaves pour soutenir la lutte contre notre ennemi commun qui est tout d'abord l'ennemi du peuple polonais. Les Serbo-Croates et Slovènes et les TchécoSlovaques soutiennent ‘une âpre lulte en dehors de leur terrain national, à lPétranser, en exil, En Russie, l'invasion germanique a pour allié précieux Ja terreur bolchevik; en Ukraine aussi, l'invasion allemande est en rappürts étroits avec le sépa-

sion de. la volonté’ des grandes masse} populaires pelit-russes. Aujourd'hui que l'intervention alliée s'est produite dans le nord et dans l’est: de la Russie, que les paysans ukrainiens, avec les haches et les

houes, se soulèvent comme à l’époque de

l'invasion de Napoléon, contre les troupes allemandes et le gouvernement anti-national, que le peuple commence à former dans tous les coins de la Russie assujeltie des régiments de l’armée nalionale pour combattre l'ennemi commun, quand les vaillants Tchéco-Sloyaques et les SerboCroates font des efforts désespérés pour pénétrer à travers la Russie et la Pologne jusqu'aux frontières de la Prusse el de Autriche pour bâttre l'ennemi chez lui, le peuple polonais se trouve devant un devoir dont l'Histoire même le charge el qui Kui ouvre une belle perspective pour son propre avenir, Entre cette belle perspective de la politique nationake el la polilique de compromis praliquée par la noblesse de Varsovie et de Cracovie, il Y a de la marge, M. Radzivill el ses amis de la haute aristocratie ont-ils reculé la

que pas un Serbe, En

-Samedi 21 Septembre 1918

frontière polonaise plus où moins profon…

“haut devoir envers lui-même el envers

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solidarité slave

dément dans. la Petite-Russie, Gntils un rci éleclif d'Autriche où d'Allemagne s'ils obliendront la Galicie où non, tou obliendront-ils la Galicie où non? Tout ensemble du grand problème slave, On veut créer une Ukraine qui ne Sera qu'un nouvelle coicnie allemande, On: veut compromettre l’idée nationale des Polonais aux veux de tous les Alliés el de lous les peuples slaves.

Les représentants démécraliques polonais ont, eux aussi, contribué à la décision des députés slaves d'Autriche-Hongrie, de lutter pour lunité et l'indépendance des Slaves. Il est hors de: doute que le peuple paonais soutienne çes représentans démo: craliques el qu'il saura accamplir son plus

les AIiés, qui ont foujours soutenu le :slavisme et la cause slave, Les Polonais pouraient achever avec gloire la tâche commencée par les Tchécu-Slovaques. Dans la Russie de Lénine et dans l'Ukraine dé Grouchevsky ils sont assez nombreux pour former une armée d’un million d'hommes Is pourraient trouver -en. outre l'appui dans le mouvement, de libération des Petits-Russes. Quand le régime terroriste de Bronstein-Lénine sera renversé dan, la Russie du nord-est et quand les troupes alliées s'approcheront. des frontières de. Ja Pologne, alors le peuple polonais tout entier aura à remplir la tâche qui lui incombe, IL dépend des Polonais de nous mettre dans la possibilité, nous autres Slaves, de répondre à notre devoir, C’est done une grande responsabilité qui pèse sur: eux. Mais lés autres Slaves doivent faire égalenent tous leurs efforts pour ne. pas donner raison aux appréhensions exprimées par M. Hanotaux, L’effondrement de la vraie rolilique nationale polonaise serait dans une grande mesuré l'effondrement de la politique slave en général. L'unité. parlout et toujours dans notre politique, voilà le devoir le plus sacré des Slaves.

M P/C:

… «Lé: 31 août a eu lieu à Cracovie ‘une assembléé du parti populaire polonais de Galicie, à laquelle ont pris part les représentants du même pari dans le royaume «le Pologne, qui en avaient donné l'iniliative, Nous lisons, dans le compte rendu «de ces débats, publié par Le «Pias», organe des populisies em Galicie:

En présence des agissements : arbitraires des représentants «imposteurs» de la nation polo paise dans le genre des "Radziwill et des Ronikier qui, séit-disant au nom de à nation, sont en lrain de se livrer à Berlin à des marchar dages au détriment de la Pologne, & n'hesitent même pas à renoncer à des lerriloires, polonais depuis des siècles, l'assemblée 4 aflirmé à luna. himité que seul le peuple polonais et au'orisé à prendre des décisions sur l'avenir de la Pologne, ainsi que sur sa fulure conslitution, qu'il ne reconnafl pas les parlages de la palrie et qu'il exige péremptoirement el sans restrictions l'indépendance et lPunification de toutes les terres pelonaises, avec un necès À la mer par un lit {Gral polonais. » dans le

D'autre part, lisons

Pornanski » :

nous - Kuryer

mire rpm

LA SERBIE

GS sue ter rentireriercieemel

Conférence faite à la Sorbonne

par P, Popovié

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Mesdames et Messieurs,

* L'Institut d'Etudes Slaves de l'Université de Paris, désirant confier ‘Ja conférence sur la Serbie à une fper-Sonne compétente, a préféré que la conférence soit donnée ‘par un Serbe, non par un Français.

; Je n'y vois — permettez-moi de le diref— qu'un excès d'amabilité Les: Serbes ne sont pas les premiers auxquels le choix dût tomber. Parmi les Français on 4 pu trouver tant d'excellents conférenciers sur ce sujet, et, sans doute, meilleurs que celui qui vous parle en ce moment, Car, depuis Lamartine, qui, le premier, écrivit d'admirabels pages sur la Serbie dans son Voyage en Orient, il s’est formé en France une pléiade de poètes et. de savants qui ont consacré d'éloquents et sympar thiques ouvrages à la Serbie, ou bien de longues années de deur vie laborieuse à l’étude du peuple serbe. Les noms de Victor Hugo, de Saint-René Taillandier, d’Auguste Dozon, du baron d'Avril, et d’autres, en sont la preuve suffisante, Aujourd'hui encore, el

roupe nombreux d'excellents littérateurs, historiens, poli-

* Hiciens et publicistes, tous maîtres de la parole et maïtres ‘de la plume, travaillent avec ardeur pour défendre en France et expliquer la cause serbe, qu'ils connaissent

plus qu'autre fois, ‘un:

et auquel elle passant par Paris, ne fult-ce qu'en un séjour de vingtquatre heures, ne manque de voir; et qu'il considère comme un lieu de pélerinage en même temps que comme un cercle ami et presque comme son propre foyer domiestique — ce.groupe est honoré des noms ide MM. Ernest Denis, Emile Haumant, Victor Bérard, Auguste Gauvain, Jéan Herbette, André Chéradame, Paul Labbé, pour ne

nommer que ceux qui sônt les premiers à nommer. T1 est vrai, deux noms y mañäuent, des noms de ceux

qui ont trouvé une mort héroïque sur les champs de ‘bataille, et il n’y a pas un Serbe éclairé qui (ne regrette la mort du grand ami de la Serbie qu'était M. (Albert Malet, et pas un étudiant de la jeune université serbe qui ne pleure la mort de son maitre, l'excellent maître des conférences de l'Université de Belgrade, M. Gaston Gravier. ‘ Après lout ce que ces éminents écrivains ont écrit sur la Serbie, qu'est-ce qu'en peut dire un Serbe? Et, surtout, qu'est-ce qu'il peut dire à ce moment, lorsque vous tous, littérateurs ou non littérateurs, vous connaissez la:Serbie, ses malheurs, son importance, son passé et son ‘état actuel? Tant de soldats français ont versé leur sang sur le sol serbe pendant celte guerre; tant de médecins français ‘ont aidé avec dévouement la malheureuse population de Ja Serbie: tant de cœurs français ont frémi de joie ou de douleur en apprenant les nouvelles des victoires serbes ‘ou de leurs défaites, et depuis la mémorable journée serbe {dans les écoles françaises, le 26 mars de année passée, il n’y a pas un enfant français qui ne Soit suffisamment informé de la Serbie. Qu'est-ce qu'il me reste, donc, à vous dire de ma patrie, dans les trois quarts d'heure dont je dispose, el où je Suis forcément confiné à ne jpas dépasser les généralités — qu'est-ce qu il me reste. à vous dire, mesdames et messieurs, que vous ne sachiez pas d'avance? HET Don

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‘rois -mois.

il va plus d'un siècle, de la domination {urque, sous laquelle elle tomba après avoir été un grand et glorieux empire au moyen-âge, le plus puissant aux Balkans. ‘Vous Savez aussi que ce mest pas la seule ‘Serbié qui est habitée par les: Serbes, mais que bien d’autres contrées le Monténégro, la Bosnie, l'Herzégovine, la Dalmatie, la Hongrie méridionale, la Croatie, la Slavonie, l’Istrié, 14 Carniole, la Styrie,; la Carinthie et le littoral islovène sont habitées par. de même peuple que celui de la Serbier peuple qu'on appelle Serbes, Croates et Slovènes, il est vrai, mais qui n'est qu'un seul peuple, parlant la même langue et'ayant les mêmes aspiralions, Je vous ai nommé toutes ces différentes provinces pour vous rappeler seulement que c'est en connection avec celles que je vais vous parler de la Serbie, mais je n'ose aborder un. sujet sk vase que celui qui embrassera l'histoire el l’état actuel de tous ces pays. Je me bornerai à vous fesquisser l’histoire politique de la Serbie moderne, son développement intellectuel et sa place parmi les pays yougoslaves, et J'élat des choses créé par les guerres balkaniques el la gueiTt actuelle. 11 est malheureusement À propos, au moment où da Serbie a temporairement perdu son indépendance, de se rappeler avec quelle peine et durant combien de temps avait été créé ce qui fut détruit en deux O1

kO* +

C’est en 1804 que commença en Serbie — alors simple pasphalik de Belgrade _— le soulèvement général contiè les Turcs, sous -Karageorges, le fondateur de la dynasli® actuelle. Au commencement, ce ne fut qu'une révolte contre les Janissaires rebelles à la volonté du Sultan les dahis, qui opprimèrent le pays le plus cruellement Plus tard, après avoir chassé et tué les dahis, il vint aux

aol + . 4 insurgés l’idée audacieuse de lutter contre le sultan JU

La IL : sci