La Serbie

US PT ET Ar.

‘aussi Le général Diaz,

Lundi 20 Janvier 1919 — No 3

LA SERBIE

RE

contre les Serbes et les Grecs, a été décidéa a exécutée par les Bulgares sur le conseil de Maustro-Allemagne. Et en 1914 la Bulgarie s'elforçait d'entrer lormellemeni dans la Triplice comme l'a révélé le rapport Lerchenfeld aux gens naïfs es croyaient encore au caractère “national de la poliique bulgire Lorsqu'on aura saisi el publié d'autres documents, surtout eeux de Solia, on aura alors la vision claire de ce peupie-valel qui travaillait pour le roi de Prusse, C'est alors qu'on comprendra micux pouruoi nous autres Scrbes nous ne ressentons aucune envie d'avoir n'importe quelles, autres relations avec la Bulgarie que celles stricte tement nécessaires. Rien ne nous unil et tout nous sépare. Ge qui veut dire que nos futurs rapports doivent être réglés de Ja même façon u'aves n'importe quel autre, Etat qui nous esl indittérent Ce qui est essentiel, c'est préserver le royaume des Serbes, Croates et Slovènes contre une nouvelle atlaque bulgare. Les mêmes mesures de précaution que lon prendra vis-à-vis de l'Allemagne doivent être prises aussi vis-à-vis de ta Bulgarie. Une Bulgarie mise dans l’imposgibitité d'attaquer ses voisins, c'est ce que les Etats balkaniques doivent demander en premier Ken, Tout rapprochement parliculi:r en. dehors des relations strictement nécessaires est aujourd'hui impossible entre Serbes et Bulgares. De -mouvelles générations peuvent penser autrement. Quant à nous qui avons assisté aux massacres de nos populations innocenies, nous ne pouvons as souiller la mémoire de ns morts par «es arrangements, non seulement contraires à ns

sentiments, mais parfaitement inutiles. La Bulgerie a choisi sa voie, nous avons choisi la nôtre, Nous sommes Serbes e! entendons le

rester. Ils sont Bulgares, qu'ils Je restent. L. M.

en rm mn ne D D

Comment les Italiens procèdent à Trieste

Le Bureau lélégraphique de Lioubliana { Laibach) annonce :

Les étudiants italiens de Trieste ont tenu Ie 29 décembre, une assemblée au ihfâtre Roselli ct y ont exprimé le vœu des jaliens de réunir la Dalmatie et liume à l'Italie Les Italiens de Aricste ont de nouveau, à celle egasion, manitesté

contre les Slovènes. Précédés de drapeaux ilaliens. les manifestants se rendirent «d'abord à

d'Aoste, où se trouvail puis, de fà, se dirigèrent vers la résidence de l'évêque, Ils forcèrent l'entrée des appartements privés de l'évêque et de ses sœurs, ainsi que celle de la chapelle. Une quanaité de livres, d'images el de lettres furent jetés dans Ja rue, où de nombreux manilestan's criaient : eVive l'Italie! ‘A bas l'évêque! Hors [es Slovènest» Un, cerlain nombre de manifestants firent jrrupton dans le cabinet de travail de l'évêque où, après avoir forcé les bureaux, ils perquisitionnérent dans les papiers personne:s «le l'évêque et s'emparèrent d'une partie «les fettres trouvées.

Environ. la. retherche

la résidence du duc

manilesiants se mirent à

cinquante qu'ils som-

de l'évêque, Mgr Karlin,

mérent, en (le meénaçant au Re N baleos

sa résidence épiscopale et crier, du balcon, où les manifestants avaient hissé le drapeau italien: + Vive l'Italel», à la foule massée sur la place, L'évêque refusa catégoriquement d'obéir à cette sommation. Les encore obliger le secrétaire de l'évêque, dont les pre avaient aussi'été jetés dans la rue, à baiser e drapeau italien. Les manifestants se rendirent

ensuite devant la rédaction du journal « Edinoït »,

dont ils arrachèrent les enseignes ; ils entrèrent dans la maison, vide à ce moment-là, et Y commirent de grands désâls, après quoi un grand drapeau slovène fut brûlé sur fa place.

94, Rue bafavette - PARIS 40 Abonnement : UN AN, 30 Fr. : Etranger, 50 Fr. Directeur, Léon SAYADIIAN.

Et cette disposition d'esprit le traité d'alliance entre la Serbie et la Grèce.

Ca traité devait garantir tout d' la Serbie de Bucarest. Il devait ensuite défendre Attaque éventuelle de la part des Bulgare,

Atout prix l'hégémonie bulgare dans Tes Balkans. une importan

serbo-grec avait, dans son fond, profonde el pour la Serbie tt pour délense des intérêts vilaux des deux P ke caractère d'une. parfaite identité. D'après &gnificalion de son contenu, ce traité fut la ualurelle et la plus absolue et assurait la comimu

la Grèce,

des deux Etats contre toute attaque ‘qui mena cerai

fun ou de l’autre. ‘Après la signature dudit traité, Îes : grecs purent considérer avec raison que leurs garantis el préparés à toutes produire.

Peu de temps a près, la Grèce ayant eu telle-ci semblait vouloir saisir Ja premiè sur la Grèce isolée, de ses insuccès demanda alors au gouvernement ser d'une pareille attaque de Îa Turquie tœderis » entrerait en vigueur et en aide à la Grèce. Le gouvernemer du temps à réfléchir et sans qu'au cas d'une pareille attaque «asus fœderis» entrerait en vigueu Spécialement envisagé et fixé dans Serbie serait aux côtés de la Grèce par une action armée ?.

ù Cette décision du gouvernement Turquie, et c'est ce qui, Sans aucun Sentiments belliqueux des Turcs. _Æverre européenne éclata…

manifestants voulurent

ainsi que la situation polique d'alors, bref, les véritables intérêts bien compris des deux parties, dictèrenl

abord l'intégrité territoriale de et Va Grèce et les acquisitions indiquées par le daité les deux Etats contre Lune et surtout empêcher

IL garantissait da ays, intérêls qui avaient son esprit ‘et ia convention. Ja plus me et mutuellla défense

hommes d'Etat serbes et ( Etals étaient bien. les éventualités qui pourraient se

un. conflit ave la Turquie, re ‘occasion pour se venger de la guerre de 1912. serbe s'il estimait qu'en présente contre [a Grèce le «Casus si dans ce cas la Serbid viendrait { serbe répondit, sans perdre Ja moindre: hésitation, de la part de r, bien que cela n'eût pas été 1e traité d'alliance, et sans aucune réserve pouË

serbe ne fut pas doute, contribua Mais quelqua

Autour du Banat

‘Quelques-uns de nos allés roumains mettent trop de zèle à prouver leur droil à da possession de la province du Banat, si chère à tout Serbe, N'ayant pas ae titre national à faire valoir, ils invoquent Je entité géographique », at nom de laquelle ils voudraient englober dans la grande Roumanie aussi une partie de noire corps nalional. Nous autres, Yougoslaves, m'avons décidément pas beaucoup de chance avec les considérations d'ordre Stratégique et géographique! Dans cette horrible guerre pour la liberté des peuples qui nous a valu l'exode funèbre à travers linhospitalièce Albanie, nous avons persévéré avec une fidélité relig'euse aux côtés de nos grands alliés. Sans f'échir devant les insidieuses propositions dur vainqueur abhorré, nous avons risqué notre existence nationale æl supporlé avec un miutisme de marlyrs la géhenne que nous imposait lennemi, Et pourtant dans cette guerre pour la liberté des peuples, mos amis et alliés voudraient couper des morceaux du corps vivant de notre malheureux peuple. au mom d’intérêts d'ordre, géographique -el stratégique! El cela, avec um air d'innocence «et de bonne foi si bien joué que don en reste stupéfait. :

Dans le numéro du 19 décembre de Ia « Roumanie », - M. Georges-G. Miranesco parle de F « Heure de Ia Justice »; il écril « Justice » avec une majuscule, évidemment dans le but d'en pouvoir mieux abuser, ce que prouve du reste fout son articte. À propos de nos revendicatons sur 4e Bamial (où il ne conteste pas la présence de nombreux Serbes), il dit, aw nom de la géographie maudite, « qu'il est dans léntérêt général de tempérer l'app'ication du principe ethnographique »; naturellement à motre détriment, La suile de l'article de M. Mironesco nous étonne encore plus, à tel point même, que nous tenons à citer ses vues: « Cela (tempérer l'appricationt d'u ‘principe ethnographique) s'impose SUTtout dans le cas du Banal, parce que les deux malions ‘peuvent s'entendre par

es concessions réciproques, En effet, il

y a en Serbie, dans Ja vallée ide Timok, à peu près lrois cent mille jRoumains et. dans Ja Macédoine serbe, il{y en a un mombre égal, sinon supérieur, À cause de la sympathie qui existe emkre iles Rourmains el des Serbes. nous n'avons pas voulu revenliquer ces 600.000 Roumains. En échange de ce sacrifice, nous attendons de la part des Serbes uni sacrifice analogue dans le Banat, surtout que Jeur sacrifice serait moins imporiant que le môtre, parce -qu'ils ne pour aient Trécupérer dans le Banat que tout au plus deux cent mille Serbes. Nous espérons aonc que l'entente va se faire sut cette base entre ces deux peuples amis, qui non eu aucun conflit dans le passé. En tout cas, ‘une chose est certaine: les Serbes

La guerre que ment une guerre déclarée serbe, tant en Serbie qu'en

Mais le traité

beaucoup plus 5 sur tout ce qui

victime de da politique serbe, Considérée comme

serbe, «elle devait hongroises lordomn ère périodiques serbes. Mèr Gpargnés par l'inquisition val tout le personnel des sans jugement. Les carac

p l'existence de

dans la correspondance privée le censeur et l'auteur pression des journaux serbe que les inc plus aucune opinion ennemies. magyare était déliv

Lorsque, après deux

La Grèce

qu'«il estimait n sl a Mn 0rqn Le ils fdéchaînèrent leurs

que la l'aidg [Ne pou k avec eux leurs mercenaires, arriver à semer la corruption Ils furent reçus avec dédain

Les Bulgares, dignes

cachée à la A apaiser les

temps. après, la . (A suivre)

a mem mere ee

La renaissance de la presse serbe

———

l'Autriche-Hongrie à la Serbie mais à tout

la. soldatesque germano-magyare la Serbie, clle se jetait avec la éait serbe en d'exterminalion fut naturellement la presse le plus dangereux moÿcn en même lemps que l'expression êlre réduite au. silence. Les autorités austront la suppression de tous les Journaux et ne les jotenaux pour la jeunesse ne furent pas autrichienne. rédactions furent jetés dans les ères, cyrilliques en -usage chez les furent prohibés el ion devait bien se. garder ? était immédiatement emprisonné. s était d'ailleurs Ta Yneilleure chose GermanotMagyars pouvaient à exprimer Sous Un silence sépulcral rée du cauchemar serbe. défaites avee l'aide des Allemands et des Bulgares, instincts barbares aussi sur Berbie. Aucune trace ne devait subsister de ce -qui était serbe. ant trouver des âmes vénales en Serbie, ils ‘nmenèrent avec l'aide dans l8 peuple vaincu. Vains efloris. et mépris par l'écrasé. ÿ frères des Germano-Magyars exécutèrent la même politique d'extermination avec une joie noi dissimulée,

La : %ues-de M. Mironesco sont ses vues p

ne ‘pourront pas: ‘en même temps, InCorporer deurs frères du Banat el garder nos frères du Timok et de la Macédoine. S'ils tenaient à passer le Danube pour s’adjoindre leurs drères du Banat, nous Passerons aussi le Danube pour jincor-

porer nos frères du Timok el pour lâcher de récupérer es Roumains de. Macé-

doine ».

‘ Celte prose mérite d'êlre citée comnre un exemple frappant de chauivinismie ouré et au plus haut degré nuisible aux bonnes relations d'amitié qui existent entre les Roumains et les Serbes. Des exagérations grossières et enfantines ca raclérisent largamentation de M. Mironesco et, si mous ae nous en Kmouvons pas trop..c'esi.que nous. sommes sûrs ique les Te sonnelles, et qu'elles n'engagent en rien la pensée de tous les autres Roumains, et surtout celle des Roumains compétents. :

Nous lenons cependant à réfuter de la façon la plus énergique ces assertions, qui sont nuisibles à l'amitié de deux /peupiles voisins. D’abord, parce que ce aest pas pour que À « application du prin-

cipe ethnographique soit tempérée » à notre détriment, que nous avons versé

notre sang {lrop abondamment. Ensuite, nous estimons absurde et drôle d'affirmer

que «les Roumains n'ont pas voulu re-:

‘ DCr-

venidiquer les 600.000 Roumains de bie à cause de la sympathie qui existe... ». M. Mironesco jongle avec des centaines de mille de Roumains qui n'existent pas; et cest ce qui explique qu'il se soit antérieurement abstenu de parler de la revendication des Roumains de Sier:bie. La rectification qu'il donne dans le wuméro ‘du 28 décembre de la « Roumanie » prouve À quel point on peui se, fier à ses chiffres; ül dit: « Danis mon article «L’'Heure de la Justice», j'ai affirmé que dans la Macédoine serbe il y a trois cent mille Roumains. Ce chiffre, qui correspontirait aux revendications maxima des

Serbes (pourtant äl_a- dit expressément.

« daus la Macédoine serbe ») n’esl pas exact si lon s’en tient à la partie de la

Macédoine attribuée aux Serbes par le traité de 1913. Danis les limites de ce

Lraîlé, la Macédoint serbe contient cent mille Roumains ».

Cie marchamtlage avec des centaines de mille donnerait encore une baisse notable de Roumains où plutôt de Koutzo-Valaques de Macédoinie, si M. Mirouesco était guidé par un esprit de justice el non par des nécessités de propagande. Quant aux Roumains de la vallée de (Timok, que M. Mironesco estime au nombre de 300.000, cette affirmation ne doit pas êlre prise plus au sérieux que celle citée plus haut. Environ 150.000 Roumains de la vallée de Timok-remercieraient fort poliment

a déclenchée n'était pas seule ce qui était

rage qui lui est coutumière!

Autriche-Hongrie. La première | ce qui

d'agitation vivante de l'existence nationale

4

Lies rédacteurs et en généprisons Serbes de es employer dénoncé par La sup

mencer Le serbes d'avoir

un tel crime élait

faire, les Serbes n'ayant Ja menace des païonnetles régnait: la: conscience germano-

les Austro-Magyars, écrasèrent la Serbik la presse de

honteuses,

kcrek;

desquels ils crurent

Malgré leur -départ précipité, ils n'oublièrent pas &ait Susceptible de l'être et d'anéantir co qu'ils he pouvaient emporler. Les caractères nécessaires été cmportés déjà au moment de leur entrée en Serbie. Aussi jélailil particulièrement difficile d'avoir du matériel d'imprimerie. Par Île chemin de fer, il était impossible d'apporter ce matériel, les lignes ferroviaires étant détruites pour de longs mois. Dont ce n'est qu'avec ‘des . moyens très restreinis ‘quon put vecomtravail, Ce sera un fitre de igloire pour les journalistes eu

A Skoplié paraît qui se publiait avant l'invasion ennemie. À Belgrade, paraissent trois journaux quotidiens : sistes j « La: ‘Samouprava», organe du parti radical, et Les Vetchernié Novosti», journal pélitique sans couleur politique. Il jaut noler qu'avant la guerre, environ quatre-vingls Journaux divers paraissaient à Belgrade. Dès que les communications seront rétablies, la vie journalistique reprendra plus fort que ‘jamais.

La presse se rétablit plus vite dans les régions serbes qui étaient jadis sous la domination austro-magyare, grâce à la facilité qu'on y a de trouver du matériel d'imprimerie A Novisad| (Neusalz) paraissent deux journaux: « La Zastava» ct “La Sloboda ? ; à Souholica {Szabadka), un journal, «Le Neven»; à Veliki BetchLé Banatski Glasnik »: à Temichvar,, * La, Sloga », et à Vrehatz, « Le Srpstvo ».

Dans les autres parties de la Yougoslavie, la vie reprend également. Ainsi, dans peu de jours, la presse reprendra sa fonction d'une si haute importance, mais, celte fois-ci, elle sera délivrée de la censure AuStro-turque.

M. Mironesco de son plaidoyer, simplement parce qu'ils n’ont jamais montré aucun signe de mécontentement et-qu'ils n'ont jamais pensé à être réunis à la Roumamie, pour une cause que M. Mironesco connaîl certainement, Le paysan libre, propriélaire de sa terre et des fruits de Son travail, aime et apprécie sa liberté, même si sa patrie s'appelle la Serbie.

Enfin, la dernière et la plus inquiétante argumentation de M. Mironesco présente (un caractère de mienace. La phrase « Nous passerons de Danwbe pour incorporer mos frères. » est malheureuse, Si elle ne nous effraie pas, elle nous attriste du moins beaucoup. +

Îl mous a été très pénible de nous occuper. d’un article écrit Sur un ton- aussi blessant; mais nous avons cru devoir faire entendre notre woix, dans l'intérêt commun de d'eux peuples voisins. INous regreltons également que notre confrère, la « Roumanie» ail patronné des vues peu propres à vivifier les rapports si samicaux «es «Serbes et des Roumains.

Dr L. Popovitch.

Une tentative de la Bulgarie à Rome

Le «Times » du 8 Janvier, annonce que le gouvernement bulgare a fait ces derniers temps des efforts pour renouer les relations diplomatiques avec les puissances européeunes occidentales. Quoique les puissances de l'Enteute se trouvent encore formellement en état de guerre avec la Bulgarie, le gouvernement de Sofia a fait à l'Italie la proposition d'envoyer une mission semiofficielle bulgare à Rome. Dans un télégramme adressé à M. Sonnino, M. Thodoroff dit : .

« Que votre Excellence me permette de l'assurer que les évènements qui se sont passés en Bulgarie pendant cette luite gigantesque, sont tout à fait étrangers aux intentions et aux sentiments de la nation bulgare. Des délégués bulgares semi-officiels seront chargés de la mission d’établir la vérité sur le pénible passé, de jeter Ja lumiéré sur la situation actuelle en Bulgarie et d'insister sur les sentiments de chaude sympathie avec lesquels le peuple bulgarie a toujours suivi. les nobles.et héroiques. efforts de l'Italie vers l'unité nationale »: ( ;

Un ancien ami de la Bulgarie

M. J. D. Bourchier, ancien correspondant du : Times» à Sofia, connu par sa bulgarophilie incorrigible, vient de publier dans le «Times » du 8 janvier une lettre où il demande que la conférence de la paix abolisse le traité de Bucarest de 1913 et qu'elle livre aux Bulgares la Macédoine serbe. Nous enregistrons ce plaidoyer en faveur de la Bulgarie, qui vient, en fait, un peu tard! Trois ans de guerre avec la Bulgaria n'ont rien appris à M. Bourchier, qui parle comme si nous élions en J'an 1915, lorsque l'Entente suppliait £a Bulgarie de s'associer aux puissances qui Juttaient pour le droit et la justice. La Bulgarie, pour boute réponse, attaqua la Serbie et ses alliés el c'est après tous les crimes qu'elle a commis, que M. Bourchier uous propose de la récompenser en lui atiribuant la Macédoine serbe et grecque!! Cela se passe de tout commentaire.

y ajoutant les fantaisies de leur goût spécial et touranien. Et les Magyars, dont la langue m'est connue que dans les lieux .de débauche en Serbie, erurent aussi nécessaire de publier un Journal pour répandre leur

Après leur très peu glorieux départ, les traces de celle culture ne sont visibles que dans les ruines et la mort qu'ils ont seméc

culture dans ce malheureux pays.

Autriche-Hongrie. En atlendant que lderrière. eux. Ce: &era le seul souvenir qui restera de leur se ruâit sur sa pelila victime, foccupalion de {rois années. }

d'enleveï tout

à la presse avaient

vite des. difficultés. cilet. le «Srpski Jug», journal

raison aussi déjà, en

La Pravida », ‘organe des progres:

L4P,