La Serbie

L os ne D ne pe om phe où ele qe à SU à pas nom plus cet art de manifester nos sentiments à tout propos. Cependant, nous avons prouvé notre dévouement dans les moments les plus

| es.

Le vice-président du Conseil des Mi-

italien, M. Colosimibo, parlant de ja - fraternité franco-italienne, a déclaré nelle et fatale pour la Constilution de l’Itajie, c’est la France qui accourut; en 1914, à l'heure Suprême pour la France assail voici l'Italie toule prête à se ranger à ses côtés. Nous autres Serbes, nous pouons dire que même pendant tout l'intervalle entre 1859 et 1917 nous avons 616 pour la France et avec la France. Des trois filles du roï Lear, celle qui j'aimait le mieux, n'était-ce pas celle qui lui parlait le moins de son amour?

” - M DM

Réquisitoire contre la Bulgarie

Es ce titre a paru récemment une brochure

sur: des atrocilés cominises par Les autorités, les mäitaures, et les civils bulgares, ‘Deux person> nalités des plus compétentes dans ce domaine, M. La profess ét à l'université de Lausanne R. A, Reiss et M. À. Bonassieux, Substitut du Pro* cureur de la République à Lyon, membre de la: commission änteralliée chargée d’enquêler sur les

. violations du droit des gens commises par les

L Bulgares, ont él6 quoique spécialistes

ct habitués à de semblables choses, Bi douloureusement | surpris de ce qu'ils ont constaté, qu'ils se sion déci-

désà publier une série de forfails commis par les

: _Buigares.

donneront une idée du contenu du livre

En parcourant ces sombres pages, aux yeux, c'est l’exposilion systémaiique ct sasante des faits et la recherche sc:entifique des sources du mal. Les tilres des Premiers CARRE « Le

ce «ui sau (ce

| _ peur Hieenre est aussi coupable que son gou-

. men® suivants :

autre jour qu’en 1859, à une ‘heure solen-

A SERBIE

L'Etat des Serbes, Croates et Slovènes par Hrenaue WYVENDEL

(Cet intéressant article du célèbre socialiste Ï

indépendant allemand à paru le Nana) et DA

Jusqu'à la première guerre balkanique au moins, le monde yougoslave était, en Allemagne, com. plètement en dehors de l'horizon non, seulement du pelit bourgeois m'oyen, mais aussi du prud'homme instruit. L'homme de « sang et de fr » avait parlé dédaigneusement de ces « fragments ‘de nationalités » qui peuplent la péninsule balkanique. Et, en Autriche-Hongrie, séuls les Alle mands et” les Magyars étaient ‘exposés, sur Ja scène politique, à la pleine lumie ère de: la rampe, IL suilisaï: aux rejetons de la « race de sei gneurs » dolichocéphale et blonde de ne voir que des voleurs de moutons dans les Yougoslaves de la péninsule thraco-illyrique, et des vendeurs de souricières dans ceux de la monarchie danubienne, On ne se souciait guère de ces peuples qui paraissaient destinés à rester Sr ER des « objets de l'histoire ».

Même un homme séricux cf intelligent Comme

Hans Delbrück con'estait aux Yougoslaves, peu avant la guerre mondiale encore, dans son « Annuaire Prussien » (Preussis che Jahrbücher), le droût à l'union nationale, afrimamt qu'il leur manquait pour Cela la condition première, à savoir, un travail civilisateur avec des racines profondes dans les siècles passés, la communauté des biens littéraires, art isliques, scientifiques, un trésor de souvenirs ei de pà:t5 pour de grandes pertonnal'tés. IL disait que, malgré la ressemblance assez pipce de leurs dialectes et une certaine unité de langue, ils étaient divisés en ce qui concerne la civili Salion et la religion. Au surplus, M. Delbrück ne manquait pas de psalmodier l'antienne que les Croates étaient de fidèles et loyaux sujets des

Habsbourg.

Or, aujourd'huoi, l'unité nationale des Yougoslaves est un fait accompli et l'Etat S. H. S. (Srpski- Hrvatski Slovénatchki, c'es:à-cire serbo: croato-slovène) cst une réalité tou:e fraîche, aux

domestique pour Les jeter dans le tourbillon de la révolution bourgeoise, ce fut, comme en Allemagne et en Italie, l'avant- garde dé la bourgeoisie, la ee intellectuelle, qui planta le drapeau de l’unité nationale. Après que, au tournait dû {Hix-huitième siècle, Dosithée Obradovi: ‘Ch, disciple de la philosophie allemande et admirateur des lumières françaises et anglaises, eut lancé un appel conjurant le peuple serbe tout entier, en Serbie, Bosnie, Herzégovine, au Monténégro, en Dalmatie, Croatie, Syrmie, au Banat et en Batchka, de se mettre au-dessus des différences confessionnel'es, les voix appelant à l'union tous les Yougoslaves ne se turent plus. Quelles fussent celle de poètes comme le Serbe Branko Raditchévitch, le Croate Pierre Préradovitch, le Slovène Pré chern, ou de tout un courant romantique, tel L'illyrisme, ou de pionniers comme l'évêque Strossmayer, ou de champions socialistes comme Svétozar Markovitch: le but suprême était toujours le même l'empire, l'union. des Yougoslaves,

_depuis lès quais du port de Trieste jusqu'aux murs-te Cond Te empire-habité. d'un peuple.

unique quoique caché sous des noms différents. JL est vrai que le sentiment ‘qu'il représentait restait encore limité aux couches intellectuelles, mäis celles-e1 furent le levain qui devait pénétrer les masses; en Alleinagne ce me furent pas, non. plus, des matélots frisons ou des vachers de la Haute-Bavière qui incarnèrent les aspirations À l'unité nationale, ni en Italie, les mineurs des soudrières siciliennes ou les paysans des rizières lombardes, qui donnèrent le mot d'ordre pour le risorgimento.

Au commencement de notre siècle, un large souffle passa sur le monde yougoslave tout entier, en Croalie, em Dalmatie, en Bosnie, en Serbie, au Monténégro el en Macédoi ne, et l'idée de l'unité nalionale descendit des hauteurs «de l'idéologie poétique el philosophique sur la plaine terresire de la poiitique pratique. La coalition serbo-croate de Zagreb, la fraternisation entre

Croates Serbes de Serbie, le , retour

vernement », « Le pu bulgare ne se laisse el ider que par son âpreté au gain s. « Les Bul- joues vermeilles, Ce n’est donc plus la peine des jeunes in‘ellectuels mahiométans de Saraïévo ar ont loujours trahi » de s'attarder à examiner de tels sophismes, quoi- | à la conscience nationale serbe, le rapprocher Dans l’un des chapitres, inlitubé + Les Bul- | 4 ils contiennent un grain de vérité. En effet, | ment entre la jeunesse universitaire de Belgrade

res ont interné des malades, les aveugles, des | mourants », se trouvent les exemples d’interneLazar Taxidar, 60 ans. presque

» avougke; Toma Mikilch, 55 ans, tuberculeux mu

le développement historique avait pro'ondément séparé les tribus Yougoslaves ; Les Slovènes us de bonne heure, englobés dans la sphère de la civilisation germano-latine; les Croates oscillèrent longtemps entre les civilisations occidentale

et celle de Sofia, vo: les signes éloquents d'un temps nouveau; mais Ce ful surlout l'ann:xton de la Bosnie et de l'Herzégovine qui £L jaillir du monde sudslave un profond ressentimeni contre la politique de brigandag: de Vienne.

ï h £ à 6 3

+ Ne po : Piouro Dev nn ne ct orientale; les Serbes, enfin, coupés complète- | ressentiment dont ce mionde s’enveoppa tout enÉ: smlilé: le pope Aulo, 82 ans, ne pouvant plus ment de L'Europe occidentale par la domination | lier comme d’un frimas flamboyant. C’est Aehmarcher; Trifoune Miro. plus de 50 ans, pres- turque, restaient tournés du côté de Byzance. } renthal qui fut le meilleur faiseur de proséque aveugle el malade, arraché ide son lit et En outre, la différence des religions Séparaïit | lies pour le néoslavisme, lequel, aus à bien que

EEE er

emmené; et d'autres encore, À la fin de son rap _ port le, préfel bulgare qui cite ices cas, dit: « Pour sa muvegarder, la popula'ion maltraitée s'adresca

aux autorités allemandes, qui font transporier

beaucoup plus qqu'ailleurs aux portes de l'empire ottoman, cette lyrannie mililaïre au caractère fortement théocratique, ne dislinguani et n’assemb'ant les hommes que d’après leur crédo. (C’est ainsi qu'en Bosnie, le Yougoslave mahométan, quoique

l’ancien panslavisme d{jà en'erré, tàchait d’atteler les petits peuples slaves au char du tzarisme avide de conquê'es. A Zagreb el à Saraïévo, à Calt:ro et à Ragusa à Fiume et à Lioubliana, les vic-

toires de l'alliance bälkanique furent Senlies et

ces futurs sursis jde Ja Bulgarie flans la partie | Sibo de race et de langue, se disait ture avec | fêtées comme celles dé la propre patrie; seule

É auttichienne de la Serbie. » orgueil, tandis qu'en Croatie le «Croate», c'est- | une canaille sans retenue, composée d'arrivisles

1 à-dire 16 catholique ronrain, regardait du haut | et de grimpions, ainsi qu'en Croatie, le part

‘ en bas, comme un « Serbe » hérétique, son, frère : du droit croate pur» et, en Bosnie l'entoura He de race de religion orthodoxe. La religion était | de l'archevèque Stdier, attendaient Te sarut

+ k la bulgare...

R La Suisse du 11 avril publie une dépéche de l'agence «K. N.» — dépêche datant : de Paris et qui naturellement est fabriquée à Genève — défendant la Fiume italienne

5 ges termes :

‘ce qui concerne Fiume, on apprend que non seulement la Hongrie, mais aussi la Répuue ukranienne occidentale, qui a été établie en Galicie, se préoccupe de l'hy pothèse que le … port pourrait ne pas être attribué à l'Italie car _ seule la possession de Fiume par l'Italie peut _ offrir à la Galicie les garanties nécessaires pour son débouché commercial sur l'Adriatique.

= Nous voudrions bien que nos amis Îta_ liens nous disent ce que pensent de Fiume … les Chinois : peut-être la Chine aussi à _un intérêt spécial à ce que Fiume soit

attribué à. l'Italie !

tout, la nationalité rien.

De plus, l'isolement loin du commerce international, une agriculture primitive, l'absence de tout ce qui. aurait pu encourager et tunir l'indusirie, lout cela permettait aux Habsbourg ces exp'oiieurs rusés du «divide et impera»s, à cultiver dans chaque bonthéé un provincialisme particulier, dans chaque district un particularisme spécial. (C'est pourquoi, d'après les statistiques officiellis et Iles manuels de géographie, un, mélange bigarre (de peuplades semblait pulluler dans ces pays : Carnioliens, Is‘riens, Dalmates, Croates, Esclavoniens, Bosniaques, Herz' gosiens! Se.b?s ei Monténéor ni. Et naturellement, dans aucum bureau impérialroyal on n ’enfendit jamais parler «d’une ses ion yougoslave.

Mais chez les Yougoslaves, aussi peu qu'autrefois en Allemagne et en Italie. les sournmit series et les perlidies des employés habsbourglois pouvaient refouler à la longue, le sentiment de la solidarité nationale. Les Tures repoussés, les rela'ions commerciales multpliées, Les provinces

“illykiennes créées sous Napoléon, et lorsque de

développement général du capitalisme eut arraché

de l'union de tous les Slaves mérd'onaux, mais de la réalisation de chimères ré actionnaires, par exemple de l’hégémonie de la Croatie caïholi ue. IL était naturel que le parti s'inspirant le pins de l'avenir, la social-démocra'ie, inscrivit, la première, sur son drapeau, à [a fn de 1909, lors de la conférence de Lioublinna des socialistes! yougoslaves, l'union de tous les Yougoslaves.

En même temps que La guerre mondiale commencçail à user {es Yougoslaves, en les lançant comme chair à canon, les uns contre les aulres les maîtres viennois réprimaient avec fureur toute tentative de résistance dans les pays yougosiaves, et par le moyen d'une terreur qui n'a pas d'égale même dans l’histoire de ces dernières années, gi riche en abominatons. En Groalie, en Dalmatie, en Hongrie méridionale, en Bosnie, et en Herzé govine, on arrêlail &t on internait, on expulsait ef on emprisonnaïl, om maltraïbuit et on ‘torturait, on pendait et on fusillait, à tort et à travers, des milliers et des mllicrs d' hommts ; mais Chacun de ces assassinés devenait un nouveau conjurateur de l'union yougoslave conire les Habsbourg, Dès Je commencement, de noim-

d'Amérique, futièremt A s Les atmées de l'Entente. Lorsque ele russe et fc changement de règne en Autriche-Hongrie eurent quelque peu relâché lés liens qui iensse Le la double monarchie, ce füt dans le pays

que la pénsée yougoslave releva la tête nc ment. Le clergé surlout avec, «en tête, les archevêques Yeglitch, de Lioubliana el Mahnitch, Ke Zagreb, se consacra en‘ièrement à celte idée, en transmetltant jusqu'à la dernière cabane {le paysan. la conviction que Serbes, Croales et Slovènes n'étaient qu'un seuf peuplé sous trois déndmina-

tions. . La déclaration du club yougoslave, en:

mas 1917, à la Chambre autrichienne, n’envisageait encore, prudemment, qu'une union sous fo spectre des "Habsbourg: mais les efels m gique: de la révolution russe du mois de novembre,

poussèrent la polilique ppp dans la, direc-

tion de la résolution de la Skoupchtina, de no!

vembre 1914 et du pacte de Corfou, de juillet

1917, dont Le but était la création d’un ‘Etat serbo-

croato-slovène sous le règne des Kar'g orgevilch.

Quant à la social-démocralie, elle cons rvai: tu naturellement ses aspirations en faveur d’une répu-

blique yougoslave unitaire.

Pour employer le mot du leader jsocial'strf serbe Jivko Topalovitch, la Drina m'est plus, actuel lement, un fleuve potes Le peuple ugoslave en- -décà et au-delà da l’ancienne tome AusIro: hongroise forme une masse unie, jet il n’est plus besoin à l'Etat SHS que d'être inscrit form_ Il. men. an cadastre de l’histoire par la Conférence wa la Paix. Maïs de même que ce ne fut point une montagne de pâlisserie que les Yougcoslaves dureni édifier pour arriver à leur indépendance na'ionale, ce n'est pas non plus ‘un. pays de cocagne que “celui où ils vivent à présent. {ls auront encore à surmonter de grandes difficultés intérieures ek extérieures avant que l'Etat SHS n'atteigne fa voie du paisible développ:ment. C’est l impérialisme

italien surtout qui menace sans Scrupules et de la manière la pur dangereuse la base même de son exis'ence, cel impéraïisme qui efiron'ément, s'acharne à établir sur le, modèle prussion, ‘la erreur en Dalmalie, dans Les pays purement yougoslaves. Pour faire de l'Adriatiqué une mer jilalienne, il se moque du droit (des peuples de disposer d'eux-mêmes, en s’aulorisan! du traité de Londres par lequel l'Entente avait pronr's, À 5a future alliée, de grands lambeaux dé oupés dans Le corps de la Yougoslavie, Trop faibles pour s'y opposer par la force des armes, les Yougoislaves metient tout leur espoir en Wilson qui n'a jamais reconnu le traité de Londres.

Les difficultés intérieures de l'Etat SHS commencent, elles aussi. à l'heure même de la naissance. Cet Etat doit être démocratique jusqu'à la dernière poutre de sa Slructure, non seulement parce que le noyau autour duquel Se crislallise cetie nouvelle création, c'est [a Serbie, ce rempart de [a démocratie des petits paysans, «le plus démocratique de lous les pays», maïs cela aussi parce que ce fut le droil (de disposer de soimême, qui a tenu cet Etat Sur [les fonds baptis-

maux. Mais, des Çlasses réac'ionnaires, hérilage du passé austro-hongrois, que la Serb: 6e n'availl pas connues jusque là, nichent dans quelque: parties de son édifice: le cléricalisme, 1rês puisant en Groalie et en Bosnie, Îles grands propriétaires mahom£tans qua défendent avec acharnement, contra les fermiers afim's8 de terre, toi.ta l'Organisation “surannée- de la propriété fonce ère et de Ta corvée, tout le système moyennägeux des kmets. Ce sont ces couches JA qui 5e débattent contre un Etat unitaire et tenealisé, mais accordant la large autonomie aux communes, AUX cantons el aux départements, à laquelle aspirenk les démocrates, Ces réaclionnaires espèrent metfre en sûreté leur vicilla friperie de ui ivilègcs, sous le masque protecteur du fédéralisme. Malheureusement, à en juger à cerlains symptômes, Pachitch, «le Cavour yougoslave», ne s mble mullement décidé à résoudre, sans aucun ézard pour ces puissances d’avant-hier, les grands Sr Ent de la révolution bourgeoise, nolammient ceux de La répartilion des terres et de la position de l'Eglise.

Revue des Balkans 94, Rue Lafayette - PARIS +$r-&Abonriement : UN AN, 30 Fr. ; Etranger, 50 Fr. Directeur, kéon SAVADYIAN,

Dre nc ES ur a RES

ah

E

… droite: « Tout ce temain. est absolument dépourvu de communications

Pavenus ultérieurement annoncent qu'elle s’est emparée-des positions

nord de Gravednik, sur lesquelles ses avant-gardis! passent la nuit, fandis que Le gros reste dans le village occcupé.

Y renseigner Le commanidant sur les difficultés rencontrées par

" troupes de cette division, le commandant de la ‘division donne

k description suivante du terrain de marche de la colonne de

%

. À la dislance qui sépare Polosko de Godijac, est d'à peu près

0 km. en ligne directe, Le flerrain esi tellqment coupé ÿ pers el qu'aucune des patrouilles envoyées nfest rentrée jusqu'à er; der même. -que - ie mai -pas encore, reçu um seu CaR: “unités subordonnées. colonne de droite de la ‘divisionr du Danube composée de x * enfs el do deux groupes d'artillerie ou he gne on Buca et, à 12 h. 30, s'approche en imbatiant de la position de Sama-Buca. La colonne de gauche, ‘régiment et un groupe d'artillerie de campagne, os arrê ja sa progression par la résistance ennem:e qu elle rencon qe | lêlo de pont de la rive droite. Tout mouvement est «rrêle DES barrages de l'adversaire. Dans la direction de RE É & observé six groupements d'artillerie «ennemie. ‘À 17 h 10 &_colonne n'a loujours pas réussi à s'emparer dela tête Font: de même que la 11me D. I. GC: sa voisine, ne pu progresser Ganiste, arrêtées toutes les deux [par le feu d'artillerie A as La colonne de droite conserve Fa (p'osiltoin malgé un tir k Do que l'ennemi déclanche confre elle Vers 20 h., ee an for feu de fusils et de mitrailleuses el lançant des gremac ‘ main. re din de tête . lai. divisi 9h. 10 et poursuit Ba marc 3.66 effectué sur sé passerel!es formées ide chariots à POLE RPlurés. A 17 h. 30, Le ‘ler échelon et d'artillerie du a an noë arrière-gardes de l'ennemi qui beoupe ;EnCore a . à l'est de Godijac, de col près d'elle et le point eulimina 1a-Buka. A l'he indiquée, L a, renforcé par Un bataillon. L'altaque ‘exécutée ee on | avec une partie de fa division du Danube, ma

È “deu RIEUr

fjraitcnees

on de la Drina travdrsd Jai rche su Godijac. Le passage

que es :

de campagne avance

Her échelon se dé- |

les régions yougos slaves à leur idyllique économie | breux Vougoslaves, accourrus de fous côlés. même

par Les ditficultés du terrain, aborde ‘de très près la position ennemie. La fusillade n'a pas cessé ‘de loulé la nuit.

D'une facon générale, l’action de l'artillerie ennemie vst resiée plus faible que celle des engins d'infanterie.

Notre avialion a été encore assez aclive. Sur le front de la ire armée, l'aviation ennemie a, été plus aclive dans les environs de Razimbey où elle n’a cessé d'effectuer des vols de reconnaisance de 11 h. à midi, mitraillant aussi nos éléments.

IL en «est de même sur le font.de la division du Timok.

La résistance de l'ennemi faiblit ce plus en plus. Par les prisonniers lon conslale l'arrivée de renforts: devant la 2me armée, la 120 régiment allemand arrive ae Crimée, le 14e régiment

Jd'infanterie el. le 24e régiment d'artillerie (de campagne (attelages

la bœufs) bulgares, qui n'a pas pris part aux opéralions de à journée vit la tre. nrmée; le 49e régiment bulgare avec des fractions du 87e et le 21e «et 27e bataillon de marche. Comime! troupes allemandes, les 120 bataillon ‘de chasseurs actifs ct 13e bataillon do chasseurs de réserve. fl

Forte canonnade dans la région de Monastir. Sur le. front da Doiran, les Brilanniques suspendent l'attaque, p ’avanti pas réussi à s'emparer du sys'ème do défenses hdverses.

21 septembre 1918.

9%me armée: Au cours de avance, la gauche de la division yougoslave a atteint, à 15 ih. 30, la voie ferrée entre la Cerna et la rivière Vélica qu’elle occupe. Ün de ses balaillons est sur la rive gauche de la Cerna, à Vozartci, pour proléger le pont De ce fait, La ligne de communication Gradsko-Prilep est coupée, Sa droite s'empare du Drcevico-Brdo. L’ennemi reflue sur Krivolak, laissant quelques éléments sur là ligne Sopot- -Tamjanik, qui y passent la nuit du 21 au 22. - | La droite de la division du [Mimok alteint à midi GornjeDrahovico et la gauche s'empare des Dors es nord-est de Barovo. L'ennemi se replie, en se défendant avec acharnament,

olin.

MA de cavalerie, accomplissant Fa imissäon , spéciale, se trouvait dans la matinée à la hauteur fe Ja division yougoslave.

La division de la Choumadie es! rassemblée au nord de Bothila et à à hauteur de Cémersko, la 17me D. I. C. sur la ligne Bosava-Dragozil. À la 1re armée, la division de la Morava poursuit 5a progression et alteint la ligne qui passe au nord de Pravédenik et par la crêls au nord-est de Galista.

La division a entrepris quelques attaques réussies dans la région du (Godijac et de Sédam Kuka, où l'ennemi « pposé une résislance acharnée. Pendant la nuit, elle arrive pourtant À s'emparer

de Scdamika et dé la Sama Buka. Cette position était défendue

paï trois régiments bulgares: le 30e, le 10e et le Se. Leurs ef lecliis étaient réduits À la. suite (des (combats qui les ont désemparés. Les prisonniers déclarent qu'on y a aussi amené, il y a deux jours, des canons avec fes servanis allemands.

La droite de la division du Danube s'approche de la crête de la Sama Buka à 11 h., mais, insuffisämment préparée, l'attique s'arrête, L'tnnemi a amené ici des renforts ainsi que sur le front de la gauche de celte divimion, où la situation reste sans dhangérmetnis. Devant.la droite. le feu, d'infanterie se maintient très fort jusqu'à 17 h., devant la gauche feu d'artillerie assez intense. Des délachements légers de la droûe franchissent la rivière. À la têlo de pont, l'ennemi, appuyé par son artillerie, résiste obslinément. Les fractions de cetie colonne Capturent près de Selo-Monastir 3 canons longs de 105.

Enfin, à 23 h., dans la nuit, la droite de la division dk la Drina achève 13 netloyage de la tête ie pont ennemie de la rive droite ae, la Cerna et continue à pousser de l'avant. Avant de sa retirer, l'ennemi a mis le feu à 20 dépôts de munitions qui ont saulé, produisant da fortes explosions. ‘À la même heure, alle conquiert, en coopération avec la colonne d'attaque de la division de 1a Drina, la Sama Buka, d'où elle elle continue à progresser, Vers 18 h, elle a repoussé ‘un coup de main de petu d'ampleur, L'ennemi 4 ” détruit les ponts sur la direction de marche de la gauche, mais les gués permettent de traverser et l'avance n'est pas gênée.

À Rene nous ävons trouvé beaucoup de matériel abane donné, surtout du fourrage. (À suiore)