La terreur à Paris

LES MAITRES DE PARIS 71

rebelles de toute espèce, que nous ne pensons qu'à nous... »

Brivaz : « Je ne crains pas de dire qu'il est fâcheux pour les représentants du peuple d'entamer une pareille discussion ; mais il est vrai de dire qu'il est peu de nos collègues qui ne soient obligés à de grands sacrifices. Quant à moi, je déclare que j'ai besoin d'augmentation. » (On applaudit.)

BENTABOLE. — « .… S'opposer à cette augmentation, c'est favoriser plutôt l'aristocratie que le patriotisme... Quelques-uns de nos collègues disent qu'ils n'ont pas besoin d’augmentations ; eh bien! je déclare que c'est par une fausse popularité qu'on peut s'opposer au décret..,.» Le projet de décret présenté par Thibault est adopté.

Tout comme nos députés de 1890, ceux de la Convention aimaient les dîners fins des financiers. C'étaient là de bons procédés que les ssraélites qui s’introduisirent en masse en France à cette époque, emploient volontiers pour faciliter les affaires. Les Kohn Reiuach, les Lepelletier, les David, les Blanchard d'aujourd'hui ont leur précurseur dans le juif Mayer et les d'Alavène d'alors, confidents grasse-

“ Le même jour, se trouve dans le compte rendu de la séance une amusante déclamation remplie du puffñisme le plus bête!

— Discussion sur les fêtes décadaires. — ESCHAssÉRrAux l'aîné : « Tout doit parler de la divinité dans l’ordre social, comme tout en parle dans la nature. Quand le sentiment ne l'inspirerait pas, il faudrait que la politique gravât le nom de l’Etre suprême sur le front de chaque département. »

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