Le complot de Sarajevo : (28 Juin 1914) : étude sur les origines de la guerre : (une carte)

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revolver, car chacun sait que dans tous les Balkans les gens sortent souvent armés. Si nous en croyons les récits fantastiques publiés par la presse austro-hongroise et transmis même par le K. K. Korrespondenz-Bureau, il est extraordinaire qué Princip se soit servi d’autre chose que de bombes. Il paraît, en effet, que l’on a trouvé partout des machines infernales destinées à tuer les époux archiducaux. À Sarajevo on en découvrait sous la table du banquet déjà préparé, et jusque dans la cheminée de la salle. À Bystrik, où devait se rendre François-Ferdinand, une bombe était disposée dans les branches d’un arbre ; d’autres étaient placées tout le long de la ligne de chemin de fer. À [lidze enfin on en aurait trouvé “sept cachées chez une vieille femme. Le mémotre sur les résultats de l'enquête de Sarajevo qui complète l’ultimatum à la Serbie, va moins

çais (Payot et Cle, Paris, 1917), M. Gottfried Beck prétend que Princip aurait commis son crime à l’instigation des autorités magyares de Budapest. Il appuie cette hypothèse sur lé témoignage d’un Croate nommé Rudolf Bartulitch qui fut quelque temps employé dans les services de police secrète et d'espionnage du gouvernement austro-hongrois. Nous ne savons jusqu'à quel point ce témoignage, que ne corrobore aucun document, mérite créance. :