Le culte des Théophilantropes ou adorateurs de Dieu et amis des hommes, contenant leur manuel, leur catéchisme, et un recueil de discours, lecteurs, hymnes, et cantiques pour toutes leurs fêtes religieuses et morales. 1-3

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De grands biens ou de grands maux accompagnent toujours les grandes richesses.

Un léger secours, donné à propos et dans un besoin extrême, vaut mieux que cent bienfaits mal distribués.

Ilnest personne qui ne cherche à se rendre heureux : mais parviendra-t-on au bonheur par tous les mouvemens qu’on se donne? Celni qui sait se contenter est bientôt satisfait.

N'opposez au fourbe que la droiture : vous allez voir ses ruses retomber sur lui-même. Je n’ai jamais vu que la finesse ait pu tenir long-tems contre la sincérité.

Soyez modeste, on ne se fera pas une peine de vous accorder de l'estime: mais si vous cherchez vous-même par vos discours à persuader les autres de votre mérite, c’est assez pour qu’ils s’obstinent à en douter.

Votre voisin est plongé dans la tristesse; eachezlui bien vos plaisirs. S’il entend la joie retentir dans votre maison,’il croira que vous insultez à sa douleur. Ve . Combattez-vous les défauts de quelqu'un, ne soyez pas trop sévère: car vous le rendriez indocile. Si vous l’exhortez à la vertu, nelui proposez d'abord rien de trop difficile: ce serait le rebuter et perdre le fruit de vos leçons. ;

Vous méditez une affaire. Vous est-elle avantageuse sans nuire à personne? entreprenez-là. N'y

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