Le culte des Théophilantropes ou adorateurs de Dieu et amis des hommes, contenant leur manuel, leur catéchisme, et un recueil de discours, lecteurs, hymnes, et cantiques pour toutes leurs fêtes religieuses et morales. 1-3

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prodiguefai du moins, dans mon infortume , ce que j'ai de meilleur. Tu m'aimes, et je ne te dirais pas: viens t'asseoir avec moi! et je te cacherais le peu que je possède! ce que j'ai est à toi. Si l’on te &emande comment je vis, réponds que je me soutiens avec peine, mais qu'enfin je me soutiens que je suis trop pauvre pour secourir un grand nombre de malheureux, mais que je ne repousse pas Fami qui se refugie dans mon sein.

: Heureux qui peut dire: Ô ma jeunesse désormais écoulée, ô vieillesse qui t’approches , jamais vous ne m'avez VU, vous ne me verrez jamais trahirun ami fidèle; jamais vous ne trouverez rien de vil dans mon cœur !

Ne murmure pas de ce que t'envoie la providence; supporte d’une ame égale l’üne et l'autre fortune. Dans le bonheur, ne t’'abandonne pas aux excès de la joies ne te livre pas aux excès de la douleur “lans l’adversité. Attends quelle sera la fin de ton sort.

Le passé ne peut se rappeler, mais gardonsmous de lavenir; il doit occuper seul toute notre attention. À

Il n’est difficile ni de louer , ni de blâmer: cest un art familier aux méchans. L'intérêt leur inspire Yéloge; la médisance est leur plaisir. L'homme de bien sait lui seul garder en tout des mesures; 31 est toujours ami de la modération, toujours cir. «Æonspect.

AV°. II. G