Le culte des Théophilantropes ou adorateurs de Dieu et amis des hommes, contenant leur manuel, leur catéchisme, et un recueil de discours, lecteurs, hymnes, et cantiques pour toutes leurs fêtes religieuses et morales. 1-3

C7) contentémentet la sécurité de l'ame; quelques variés «qu'onles suppose, ils finissenttoujours par s’'émousser et par nous plonger dans la langueur de l'ennui, "C'est donc en lui-même que Phomme doit établir un bonheur inaltérables et la vertu seule peut y produire, non une insensibilité morne et nuisible, mais une activité réglée, qui occupe agréablement l'esprit sans le fatiguer ou Îui causer du dégout. La vertu H’étant que la disposition habituelle de contribuer au bien-être de nos semblables , et l’homme vertueux étant celui qui met cette disposition en usage, il s’en suitque l’homme sociable ne peutse faire un bonheur isolé, et que $a félicité dépend toujours du bien-être qu’il fait aux autres.

Unt ancien a dit avec raison, que l’homme de bien double La durée de sa vie, et que c’est vivre deux fois que de jouir de la Vie passée. Est-il rien, en effet, de plus doux, que.de vivre sans reproche; de pouvoir, à chaque instant, repasser dans sa mémoire le bien qu’on a fait à ses semblables; de ne trouvér, dans sa conduite, que des motifs de contentement ? Toute la vie de l'homme vertueux et bienfaisant, n’est pour lui qu'une suite d'images délicieuses et de tableaux flatteurs,

Quel pouvoir, sur la terre, peut ravir à l'homme de bien, le plaisir toujours nouveau de rentrer satisFait en lui-même, d'y contempler en paix l’harmonié de son cœur, d'y sentir la réaction du cœur de ses semblables, d'y voir l'amour et l'estime de