Le métabolisme de base et l’homéothermie

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thermie (le pouvoir déperditeur de sa surface et autres), d’après le niveau du métabolisme de base qui lui était donné, de sorte que celui-ci ait pu remplir le rôle exigé par l’homéothermie. Dans les pages suivantes ce sont ces deux côtés du problème du métabolisme de base que je vais confronter : d’une part, les exigences posées par l’homéothermie au métabolisme de base au sujet de son niveau ; de l’autre, ce niveau envisagé comme étant par son origine absolument indépendant de ces exigences. De cette confrontation on conclura dans quelle mesure l’un est compatible avec l’autre.

Dans ce but, je commencerai par mettre en toute évidence l'importance du niveau du métabolisme de base pour l’homéothermie. Pour cela faire, je montrerai les conséquences qu’aurait pour les homéothermes un métabolisme de base proportionnel à leur masse. Je montrerai ensuite par quelle loi, théoriquement, le métabolisme de base devrait être régi dans la série des homéothermes pour que ceux-ci fussent placés dans les mêmes conditions d’homéothermie, Puis on verra dans quelle mesure cette loi correspond à celle trouvée par l'expérience. Enfin, en possession de ces données, nous examinerons le problème des facteurs qui ont présidé à la fixation du niveau du métabolisme de base, c’est-à-dire le problème de l’origine de la loi régissant le métabolisme de base dans la série des homéothermes.

I. — LE MÉTABOLISME DE BASE AU POINT DE VUE DE L'HOMEOTHERMIE

A. — Signification de la valeur des échanges le long de la marge de la thermogenèse.

Le long de la marge de la thermogenèse, c’est-à-dire aux températures inférieures à celle de la neutralité thermique, la production calorique de l’homéotherme n’a pas d’autre signification que celle d'exprimer sa déperdition calorique, celle-ci réglant celle-là. En effet, à une température donnée, le long de la marge de la thermogenèse, il suffit de modifier

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