Le Monténégro
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et vieillards, institue le code général, d'après lequel, à partir d'aujourd'hui, et pour toujours, seront jugés Monténégrins et Berdianis, petits ou grands, pauvres ou riches, chacun ayant des droits égaux à ce qui lui soit rendu justice.
« Le prince et seigneur, pour le bien de ses valeureux frères, qui, pendant tant de siècles, ont répandu leur sang pour conserver une liberté qui leur est si précieuse, et dont'ils se vantent chaquejour, désire que soncherpeuple, ses chers frères, aient la liberté à l'intérieur comme au dehors etqu'ils puissent s'en vanter devant le monde entier. À chaque bon frère du Monténégro cette loi sera le plus cher gage, le plus grand trésor ; car en elle, il trouvera des garanties pour sa tranquillité, un bon air pour son honneur et sa dignité, enfin la sécurité pour son avoir et sa propriété.
« Aucun Etat — ajoute le prince — ne peut être heureux, ne peut progresser, n'avoir l’'estime du monde, s’il n’a pas une bonne loi accordant bonne justice.
« Le prince et seigneur, désirant que toute justice capricieuse et arbitraire disparaisse, et que le peuple ait une justice régulière, prohibe, à partir d'aujourd'hui tout tribunal arbitraire, et, à sa place, en institue un juste et loyal.
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