Le Monténégro
sera saisie, vendue, et versée dans la caisse nationale à titre d'amende.
Art. 29. — Ce coupable assassin et ennemi ne pourra plus jamais reparaitre dans notre État. Si un Monténégrin, quel qu'il soit, reçoit on défend un pareil malfaiteur, le cache et ne l'arrête pas, lorsqu'il aura connaissance de son crime, il sera immédiatement poursuivi par la loi comme le malfaiteur lui-même; car, en agissant ainsi, il se déclare son complice et son défenseur. De cette manière, les malfaiteurs, ne trouvant plus personne pour les défendre, n'auront plus le courage de commettre ces délits et ces crimes, et leurs défenseurs ne les recevront plus, quand ils sauront qu'ils doivent répondre pour eux.
Art. 30. — Il est permis à tout Monténégrin ou Berdiani de tuer tout malfaiteur ou son défenseur dans l'endroit où il le rencontre, comme s'il avait tué son propre frère : ainsi, chacun veillera à la sûreté de l’autre ; mais l’innocent ne peut jamais payer pour le coupable.
Art. 31. — Si un Monténégrin ou Berdiani en blesse un autre dans une dispute, avec le fusil ou le kangiar, cet individu sera remis entre les mains de la justice qui, d'abord, éclaircira leur querelle, et recherchera le promoteur,ainsi que