Le progrès des arts dans la République : poème : précédé d'un discours sur le même sujet : suivi d'un autre poème intitulé Dieu et les Saints; de quelques vers sur les victoires de Buonaparté; des Doléances du Pape et de nouveaux Hymnes civiques

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HYMNES Au fond de ta source argentine Tomboient , dit-on, les faux sermens. Oh! quand viendront les jours prospères, Les jours de gloire et de repos, Où toujours portés sur les eaux Flotteront les sermens sincères !

Elle paroît. . . Quelle allégresse Pour mon cœur de crainte abattu !

Elle est fille de la Sagesse,

Elle est mère de la Vertu.

Elle vient comme au temps de Rhée, Tout animer , tout embellir,

Les rois ne peuvent la souffrir ,

Mais du peuple elle est adorée:

O des talens source première, Préside seule à mes écrits! Ceux que fatiguoit ta lumière, T'avoient cachée au fond d’un puits , C’est un piège que leur malice Tendoit à ta simplicité : Pour connoître la vérité 11 suffit d’aimer la justice.