Le progrès des arts dans la République : poème : précédé d'un discours sur le même sujet : suivi d'un autre poème intitulé Dieu et les Saints; de quelques vers sur les victoires de Buonaparté; des Doléances du Pape et de nouveaux Hymnes civiques

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HYMNES Par le peuple aux charges admis 11 lui dit : Je n’ai plus d’anus, Et la patrie est mon idole; Quiconque aura blessé Thémis, Fût-il mon frère, je limmole.

Et toi * Peuple Ethiopien , Recçoïs aussi mon tendre hommage; Les deux rivaux, le tien, lemien, Ne semoient point ton héritage : Libre en tes vœux, libre én ton choix, Tu suivois doucement les lois Que la nature avoit prescrites; Tu n’avois hi prêtres, ni rois, Et tes champs étoient sans limites.

Le destin rouloit dans la paix; Ta vie exempte d’imposture, Comme on voit sur des gazons frais Couler une onde claire et pure: Qui te donna ces jours heureux ? Peuple sensible et généreux, Dele savoir il est facile:

Ton cœur sans efforts rigoureux A la Justice étoit docile.

République dont les Français Viennent d'établir édifice, Marche de snccès en suceès Comme fille de la Justice;

Elle veille sur mon pays.