Le progrès des arts dans la République : poème : précédé d'un discours sur le même sujet : suivi d'un autre poème intitulé Dieu et les Saints; de quelques vers sur les victoires de Buonaparté; des Doléances du Pape et de nouveaux Hymnes civiques

CIVIQUES. 93

Cette force qui te séduit, Ne suspend point ta dernière heure; Un grain de sable la détruit, La sagesse toujours demeure.

A entendre ainsi pérorer, C’est Milon le Crotoniate Que, sur l’heure, il faut préférer Au sage et vertueux Socrate.

Tu reçus en effet des dieux Un front qui noblement s’élève Jusques dans la voûte des cieux; Et l’homme est leur plus cher élève.

Mais qu'importe tant de beauté, Pour être leur vivante image ? Ta force ni ta majesté N’obtiendront jamais mon hommage.

Homme, dans ta belle saison, Quel que soit le sort qui te berce, Tu n'es fort que par la raison, Sans elle un soufle te renverse.

30 Germinal. A L'HÉROÎÏSME.

Ms de Pindare et d’Horace, Viens m’inspirer le doux transport Qui fait triompher de la mort Les chantres qui suivoient leur trace,