Le progrès des arts dans la République : poème : précédé d'un discours sur le même sujet : suivi d'un autre poème intitulé Dieu et les Saints; de quelques vers sur les victoires de Buonaparté; des Doléances du Pape et de nouveaux Hymnes civiques

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CIVIQUES. 95

Ennemi des rois et des grands,

Jai voulu, du joug des tyrans, Délivrer ma chère patrie:

Le sort a trompé mes desseins; Maïs je brave encor leur furie, Sûr d’être estimé des Romains.

Is sont tout fiers de leur conquête : Amis, n’en soyez point jaloux; Ce qu’on dira d’eux et de nons Vengera bien notre défaite. On dira qu'ils furent cruels; Qu'armés de glaives criminels, Ils ont fondé la tyrannie. On dira : Brutus et les siens, Voyant l'égalité bannie, Sont morts en dignes citoyens.

TI dit : et prévenant la rage De ses implacables bourreaux, IL se frappe ét meurt én héros Qui doït sa gloire à son courage. Citoyens, voilà les mortels Qui sont dignes dé vos autels; Dignes que votre œil les contemple : Et toi, Qui règnés sut leur cœur : HéroOÏsME, ouvré-léur lé temple Où siégent tes adorateurs.