Le progrès des arts dans la République : poème : précédé d'un discours sur le même sujet : suivi d'un autre poème intitulé Dieu et les Saints; de quelques vers sur les victoires de Buonaparté; des Doléances du Pape et de nouveaux Hymnes civiques
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HYMNES
Dugommier fait poser les armes Au grand général Navarro (1), Qui dit à tout : combenido,
Et fuit avec ses fiers gendarmes.
Les Alpes ont vu tes armées, Triomphant des monts d’Annibal, Chasser les troupes alarmées Que soudoyoit un ours royal.
Ne peut-on pas dire , à ta gloire, Que des deux bouts de l'univers S’entendent tes soldats divers Pour se renvoyer la victoire ?
L’Anglais, qui se croit invincible, Nous insultoit par sa fierté; Mais aux Français tout est possible, Il combat pour la liberté. À la valeur républicaine, L’Anglais oppose un bras peu sûr; Peuple, viens voir son sang impur , De Fleurus inonder la plaine.
Où donc est la troupe aguerrie, Prête à fondroyer nos remparts, Et qu'armoit contre la patrie, Lambesc, l’assassin des vieillards ?
(1) Voyez la capitulation signée par le général espagnol Navarro et l’immortel général Dugommier,