Le théâtre français pendant la Révolution 1789-1799 : avec plusieurs lettres inédites de Talma

DITES RON ENT PT et 0,

TABLE DES MATIÈRES

— Opinion erronée d'Etienne et Martainville sur cette pièce. — Mucius Scwvola, tragedie de Luce de Lancival, succombe sous les attaques des Jacobins, après quatre représentations. — Dédicace de la pièce. — Décision de la Convention, du 2 août ! , relative au choix des pièces de théâtre — Désignation des: pièces républicaines devant être représentées exclusivement sur les deux Théâtres-Français. — Constitution d’une censure révolutionnaire. Interdiction de plusieurs DieCes Less eee. er cesser IV. — Le{®* août 1793, représentation, sur le theâtre de la Nation, de Paméla ou la vertu récompensée, par François de Neufchâteau. Mile Lange quitte le théâtre de la République pour venir créer brillamment le rôle de Paméla. — Compte rendu de la pièce dans la Gazette nationale. — Critiques de la faction jacobine, amenant des modifications par l’auteur. — Vers adressés par l’auteur à Fleury et aux autres interprètes. — Attaques violentes de plusieurs journaux contre Paméla, qualifiée contre-révolutionnaire et tendant à faire regretter les privilèges de la noblesse, — Représentalion du 2 septembre avec des modifications. — Lettre de l’auteur les expliquant. — Très vif succès de Mis Lange. — Origine des chapeaux à [4 Paméla. — Interruption de la représentation par un patriote. — Réponse de Fleury. — Interrupteur expulsé de la salle. — Citations des passages incriminés. — Le théâtre de la Nation signalé comme un repaire d’aristocrates dans plusieurs feuilles révolutionnaires, réclamant sa termeture. A la séance du lendemain, 3 septembre, de la Convention, présidée par Robespierre, rapport de Barère annonçant la fermeture du théâtre de la Nation et l'arrestation de tous les arlistes, ainsi que de François de Neufchâteau. — Cette mesure est sanctionnée par l'Assemblée. —'Les acteurs du théâtre de la Nation sont incarcérés aux Madelonnettes et les actrices à Sainte-Pélagie, Plus tard ils sont transférés à Picpus et les femmes aux Anglaises. — Molé seul, resté libre, est forcé d'entrer au théâtre National et d'y représenter Marat dans les Cutlinas modernes, de Féru fils. Larive incarcéré précédemment, dès le 26 juillet. — Desessarts frappé d’apoplexie à Barèges, en apprenant l'arrestation de ses camarades. — Anecdotes sur cet acteur. — Les comédiens entrent résolument et gaiement en prison; ils y sont salués avec respect par des représentants de la vieille société française. Joie insultante, à cette nouvelle, dans la presse patriote et surtout

lécfninédeSalat publics. 2m bee s V. — Déclaration de Collot d'Herbois : « Que la tête de la ComédieFrancaise sera guillotinée et le reste déporté. » — Le théâtre de la République débarrassé d'un rival. — Dénonciations contre Talma, considéré comme aristocrate par ses relations avec les Girondins et le général Dumouriez, — Fête offerte à ce dernier

par les époux Talma, dans leur maison de la rue Chantereine. Intervention, à cette fête, et insultes de Marat, accompagné des membres du Comité de la sûreté générale, — Accusations dans P'Ami du peuple, contre Talma. — Il est traduit devaut le tribunal révolutionnaire le 3 octobre 1793, et, à plusieurs reprises, les juges n’osent pas le condamner. — Réflexions de Talma à ce sujet et sur ses impressions, le soir de lFexécution de ses amis les Girondins où il jouait Ofhello. — Contre-coup de l'arrestation des Comédiens-Français en province et surtout au grand théâtre de Bordeaux. — Lettre de Tallien. — Ses relations avec Thérézia Cabarrus, marquise de Fontenay. — Le modérantisme, devenu crime en politique, est le sujet de plusieurs pièces, notamment L'ami du peuple ou les intrigants démasqués, par Cammaille

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