Le traitement des prisonniers et des blessés par les Austro-Germano-Bulgares : résultats de l'enquête exécutée sur le front de Salonique

Jiyxa ReroByñ des Serbes et des MonténégBnE OT Adroit qu'il y

avait aussi des Italiens, mais sil n C2 pas sûr 1 y avait en tout 300 baraques. Luka. Gelovic logeait 100 prisonniers et mème dpt@eG\R Bent de l'arrivée du témoin le camp comptait66.000 prisonniers. Plus tard les Russes ont été employés à divers travaux. Le camp comprenait quatre subdivisions : À, B, Get D. Chacune était entourée de fils de fer barbelés. Pendant que Yovanovitch se (rouvait au camp, on faisait travailler les prisonniers à planter des pommes de terre, au labourage dans les environs du camp et à la réparation des routes. Comme nourriture, on leur donnait tous les deux jours un pain d'un kilog. Ce pain était composé de pommes de terre et de sciure de bois(« divhost »)z IL était amer. On leur donnait également du poisson salé, très rarement de la viande — une fois par quinzaine — parfois ils n’en recevaientpas pendant un mois. Chaque jour on leur distribuait de la soupe et de la purée. Des officiers serbes se trouvaient aussi dans ce camp : un général, un colonel et un assez grand nombre d'autres officiers qui étaient logés à part dans le camp. Le témoin est resté à Heinrichserün pendant sept mois. Ensuite tous les Macédoniens de la Nouvelle Serbie furent rassemblés et envoyés dans les environs de MI. Borislave, où ils ont travaillé aux champs chez divers propriétaires. Ces propriétaires, outre la nourriture, donnaient un salaire de 40 couronnes par trimestre. Après frois mois on les a renvoyés dans le camp, puis tous les Macédoniens ont été expédiés en Bulgarie. » — Grorces Yovaxoviren, de Gostirazna, du cinquième régiment d'infanterie serbe, puis, comme prisonnier, versé dans l’armée bulgare. Evadé. Déposition faite au G. Q. G. serbe le 22. III. 1917.

« Je suis né en 1889 à Bojidarevtsi, suis de religion orthodoxe, marié, père d'un enfant. J’ai été dans l’armée

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