Le traitement des prisonniers et des blessés par les Austro-Germano-Bulgares : résultats de l'enquête exécutée sur le front de Salonique
pas s’il a réussi dans son entreprise. Le témoin estime que la commission qui à visilé les camps de prisonniers, n'a pas dû visiter celui de Sliven. » — MÈME TÉMOIN Que Le pRécépenr. Document du G. Q. G serbe. No 16961 du 29 vi 4947.
« Le témoin a vu à Karlovo des prisonniers serbes au camp près de la ville. Ils sont très mal nourris el ils travaillent aux routes, aux chemins de fer, etc: » == Sranxo Maranoviren, 19 ans, Serbe, du village de Ljiljantche, recruté par les Bulgares dans le 28° r'ÉBIment d'infanterie.
« Un caporal de la seconde compagnie du régiment du témoin lui-a raconté, ainsi qu'aux autres Macédoniens, qu'il y avait un commandant au régiment qui grondait chaque fois qu'on lui amenait des prisonniers serbes et ordonnait de les «expédier à Sofia en 5 minutes ». Dans le régiment du témoin on a souvent causé des prisonniers serbes que les soldats avaient tués. » Diurrrié Mankoviren, 24 ans, de Mouchtichté (département de Prizren), du 5° régiment d'infanterie serbe, incorporé dans le 30° régiment bulgare.
« Ayant été fait prisonnier, le témoin a été conduit avec 600 autres à Boyanovatz, ensuite à Koumanovo. Là, 300 d’entre eux furent employés pour réparer la route de Koumanovo à Kotchané. Les autres furent dirigés sur Kjustendil. Il était avec ceux qui réparaient la route. On leur a dit que, leur besogne faite, on leur donnerait la permission dé rentrer chez eux. Mais on ne leur a pas donné ce congé et le témoin a pris la fuite avec trois autres camarades et est allé chez lui. Il y est
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