Les Révolution

120 LES RÉVOLUTIONS.

Noble et sage réponse d’un grand citoyen! Un peuple avait vu tomber son gouvernement sous les coups de l’armée, corrompue par ses chefs, et le despotisme s'était établi sur les ruines de la liberté. Quelquestempsaprès, des régiments étaient disposés à se tourner contre le pouvoir. IL fallait un nom pour les entrainer, On s’adressa à un homme qui avait grandi lui-même dans la carrière des armes, mais chez qui le citoyen avait toujours dominé le soldat." « Je ne m'associerai jamais, dit-il, à un mouvement militaire ; c’est déjà trop pour l'honneur de la patrie et l'avenir de la liberté, que l’armée ait pu disposer une fois du gouvernement. »

Une constitution a été brisée; les droits d'un peuple ont été mis au pillage. Regardez bien : vous apercevrez la main d’un soldat. De même, tout progrès de la liberté suppose une victoire sur l'esprit militaire et sur les forces aveugles qu'il dirige.

La guerre, une guerre heureuse avait arra-