Les Révolution

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Cest le regret des priviléges perdus et l’espoir de les reconquérir qui donnent naissance aux réactions politiques. Telle est, du moins, la pensée des chefs du mouvement. Ils appartiennent, selon les temps, à la noblesse ou à la bourgeoisie; mais c’est toujours la même passion qui les inspire; ils ont perdu le pouvoir dont ils avaient contracté la douce habitude, et ils veulent le ressaisir à tout prix.

N est bien rare que le clergé ne prête pas la main aux tentatives qui ont pour but d’arrêter la marche de la démocratie ou de lui enlever ses conquêtes. N’a-t-il pas aussi des priviléges à revendiquer? D'ailleurs le sort de l'Église lui paraît lié au salut des vieilles institutions. C'est sa propre cause qu’il croit défendre, et dans sa fatale ignorance, il ne craint pas de faire du Christ, cette douce figure, le complice ténébreux des oppresseurs de lhumanité.

Le lendemain du jour où la constitution d'un grand État avait &t6 mise en lam-