Les Révolution
246 LES RÉVOLUTIONS.
Nous sommes maintenant en présence d'un autre peuple. IL forme un corps indépendant, etilne songe point à s'unir à d’autres. Tous ces problèmes de nationalité sont résolus pour lui. Mais il n’est pas libre, ou, s’il est libre, il ne jouit pas de cette égalité politique, qui est l’un des besoins de nos sociétés modernes. Il aspire à l’obtenir, et si une réforme ne la lui donne pas, ce qu'il ne faut guère attendre avec les gouvernements monarchiques, il la demandera à une révolution. Qui pourrait en douter ?
Il faudrait être également aveugle pour ne pas comprendre que les problèmes économiques, qui ont saisi si fortement les esprits, portent plus d’une tempête dans leurs flancs. Si le peuple était plus instruit, il ne serait pas tenté sans doute d’en demander la solution à la force, qui ne peut la donner. Mais quand aura-t-il échappé à son ignorance ! D'un autre côté, il y a quelques-uns de ces problèmes qui ne peuvent être résolus que par la force, si la sagesse des gouvernements ne se hâte de les résoudre. Telle est, par exemple, la constitution de la propriété,