Les Révolution

On doit marcher à une révolution comme à une bataille, en faisant le sacrifice de son repos, de son bonheur et de sa vie. Il faut même pouvoir répéter, au besoin, ce grand mot de nos pères : « Périssent nos mémoires, mais vivent nos principes! » Vous n’avez pas ce courage? tenez-vous à l'écart; faites-vous quaker, si vous le voulez, pour vous donner le plaisir de tutoyer vos maitres, mais fuyez les orages politiques.

Le second Brutus écrivait à Cicéron : « Nous craignons trop la mort, l'exil et la pauvreté. » Cette crainte n’agissait point sur Brutus, qui fut le philosophe armé de la liberté, comme il le fit voir, mais elle paralysa Cicéron et d’autres grands noms de la République : elle rendit impossible par là même le