Les Révolution

La démocratie ressemble à ce capitaine de l'Antiquité qui savait très-bien vaincre, mais ne savait point user de la victoire. .De là ses nombreuses chutes. Ses ennemis connaissent sa faiblesse, et ils ne manquent jamais de l'aider à s’ensevelir dans son propre triomphe.

« Athéniens, disait un jour Solon, vous êtes remplis de finesse, quand vous traitez vos propres affaires; mais la sagesse vousmanque, lorsque vous touchez à celles de la République. »

Ces Athéniens à la fois si clairvoyants et si aveugles, selon qu'il s’agit de leur propre fortune ou de celle de l’État, appartiennent à tous les pays et à tous les