Livre d'or des officiers français de 1789 à 1815 : d'après leurs mémoires et souvenirs

REP

Passant peu de jours après (1) la revue de la division Monnet, le général Leclerc fit arrêter un soldat de ma brigade, je ne sais plus pour quelle misère, assembla sur-le-champ une commission militaire, la composa d'officiers dont il était sûr, et sans que je pusse rien opposer à cette atrocité, il fit condamner et fusiller ce malheureux sur place. Ma justice pour deux innocents en fit donc assassiner un troisième.

(Général THréBauzT, Mémoires, t. III, p. 229.)

Le Général LEGENDRE

Legendre, à Cordoue, entra dans la complicité de toutes les soustractions d’argent de Dupont, ainsi que le général Chabert et beaucoup d’autres l'ont rendu public; ainsi que pour quelques sommes la révélation en fut faite par le payeur Plouzols qu'il avait pris comme complice. £

(Général THréBauLT, Mémoires, t. V, p. 473.)

Le Général LEGRAND

En 1807, le général Legrand recoit de Napoléon Ier 100,000 francs en argent et 100,000 francs en rentes sur l'Etat.

(Correspondance de Napoléon Fe", t. XVI, p. 53.)

Les Généraux LE MAROIS

Les deux Le Marois, savoir, l’aîné, bon et brave oflicier, mais sans transcendance, et le cadet, arrivé à une grande fortune par un rôle qui n’est pas de nature à être écrit.

(Général THIÉBAULT, Mémoires, t. III, p. 88.)

() Thiébault avait présidé deux conseils de revision qui avaient prononcé l’acquittement de deux soldats, contrairement à la volonté formelle du général Leclere.