Livre d'or des officiers français de 1789 à 1815 : d'après leurs mémoires et souvenirs

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Le Général RITAY Note pour le major général. Finkenstein, 24 mai 1807.

Le major général écrira au général Ritay que je ne puis que lui témoigner mon extrême mécontentement de son extrême et coupable négligence. — NAPoLÉON.

(Correspondance de Napoléon [°', t. XV, p. 329.)

Le Général ROCHAMBEAU

À Saint-Domingue... un jour un de mes amis, Antoine Leclerc, s’avisa de faire un vaudeville contre une jolie femme, maîtresse de Rochambeau. On jugera facilement de la colère du chef, qui le fit jeter en prison. Cependant, au moment où il devait croire que le long espace de temps qu'il y était resté avait pu apaiser la colère de Rochambeau, il se vit saisi, transporté sur le navire qui servait à noyer les malheureux nègres, et allait périr, lorsqu'il fit un signe maçonnique. Le capitaine l’apercut, arrêta l'exécution, et put ainsi sauver la vie à un frère. Leclerc fut finir ses jours à la Havane.

(LEMONNIER-DELAFOSSE. Campagne de Saint-Domingue, p. 66.)

Le Général ROGUET

V. le général Laboissière.

Le Général RONSIN

Le général Ronsin se livrait à une fougue qu'il était triste de ne voir se tourner que vers le vol, le brigandage et tout ce qui peut déshonorer l'humanité.

(Puchesse D'ABRANTÈS, Mémoires, t. IV, p. 131.)

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