Marat inconnu : l' homme privé, le médecin, le savant : d'après des documents nouveaux et inédits

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Cette somme parut excessive. Le ministre de l'intérieur Paré, dans une lettre écrite au président de la Convention, était d'avis de n’accorder que 1,200 livres. |

On commit alors le citoyen Desault, chirurgien en chef de l'Hôtel-Dieu, pour vérifier le mémoire de son confrère Deschamps.

Desaultproposa,aprèsmürexamen,1,500livres. Les considérants de son rapport sont des plus curieux :

Après avoir examiné la demande du citoyen Giraud, chargé de régler les mémoires relatifs aux funérailles de Marat, la déclaration du citoyen Sohier, le mémoire de Deschamps, et, ajoute-t-il, « après s’être assuré chez plusieurs apothicaires du prix des différentes substances qu’on emploie ordinairement pour les embaume-

la Section que je venais de faire placer en sa présence dans le caveau au pied du cercueil deux vases : l’un contenant les entrailles et l’autre les poulmons du citoyen Marat, et que son cœur embaumé et enfermé dans une boîte de plomb avait été remis par moi au citoyen Berger, le cercueil scélé à prés de deux heures du matin, j'ai déclaré audit président que je me retirais. Tel est, citoyens magistrats, le compte que j'avais à vous rendre de la commission honorable dont vous avez bien voulu me charger. Je joins ici le procès-verbal de l'ouverture du corps. Je suis avec respect, Dorar-CuBiÈREs, secrètaire-adjoint, ne varietur, BERNARD, vice-président du Conseil général. “Votre concitoyen, DESCHAMPS, chirurgien-major de l'Hôpital de la Charité de Paris, Réglé à Paris, le 22 juillet 1793. Fe 62, v° CIX, vingt sols. CARON.