Marat inconnu : l' homme privé, le médecin, le savant : d'après des documents nouveaux et inédits

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il demanda raison de ces calomnies, en même temps qu'il sollicitait la protection de Zewrs Seigneuries.

« Comme le contenu de ladite lettre est une imposture insigne accompagnée de menaces, qui, outre l’honneur, pourraient aussi exposer la vie à des coups clandestins et funestes, et que l’exposant, sa femme et sa famille dépendent immédiatement dela domination du roi de Prusse (1), leur très puissant et très gracieux souverain, dont ils se font et se feront toujours l’honneur d'être de très humbles, soumis et fidèles sujets, étant bourgeois de Boudry, ils réclament sa haute protection et bienveillance, suppliant qu'il playse d'ordonuer qu'enquêtes secrètes soient faites d'office, au sujet d'en découvrir les auteurs et Les punir, quand bon leur semblera (2). »

Cette requête était accompagnée d'une lettre adressée au Secrétaire d’État, dans laquelle il implorait l'assistance et la protection de ce haut personnage.

Malgré tous ces avatars, l'union de J.-B. Marat

faire, on veut vous procurer des désagréments tant qu'on pourra, vous le méritez, adieu diabolique langue calomniateuse, imposteuse, menteuse, médisante, guenipe, gueuse, femme de renégat. » (Ext, du Musée Neuchätelois, p. 126, 1864).

(1) C'est pour ce motif que, dans les pamphlets du temps, on à parfois appelé Marat l’Araignée prussienne.

(2) Musée Neuchätelois, 1864, pp. 185-186.