Matériaux pour aider à la recherche des effets passés, présens et futurs du morcellement de la propriété foncière en France
8 SUPPLÉMENT.
treprise, sans la considération, l'influence et le: rang personnel qu'elles lui avaient déjà obtenu ;
qui oserait dire que les confédérés lui eussent
décerné d'emblée la dictature, et que sans elie, la
cause de l'indépendance eut triomphé?
Sans l'appui de grands propriétaires territoriaux, toute monarchie balancée reposera sur la pointe de la pyramide. Eux seuls en sont les colonnes. Mais où trouver, où chercher de pareilles gavanties dans un royaume dont les lois civiles semblent avoir pour but principal d'empêcher que les terres ne se s/abilisent dans les familles, et de faire disparaitre jusqu’au #/ers-élat des cam-
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(1) M. de Chateaubriand a présenté sur celte difficulté , quelques questions embarrassantes. «Qù est l'aristocratie , dans un pays où vous ne Lronvez pas douze mille propriétaires qui paient 1000 Fr. d’impositions ? Où est l'aristocratie dans un pays où le partage égal anéantit la grande propriété, (pourquoi ne pas ajouter ici la #0yenne qui mérite autant d’égards que la grande, puisqu'elle crée un diers-étal?) où l'esprit d'égalité ne laisse subsister aucunes distinctions sociales,et souffre à peine aujourd’hui des supériorilés naturelles ? » |
Pendant que lenoble Vicomte adressait à la Chambre des Pairs ces scabreuses questions, le général Foy y répondait daus celle des Députés. Cet oraicur, né éloquent, comme