Notes de police : de Robespierre à Fouché : documents inédits : papiers secrets, erreurs judiciaires, complots, pamphlets, choses d'Église

COMPLOTS PENDANT LES CENT-JOURS 133

tributions de guerre et de fournir des recrues tirées de ses paysans, il a été destitué et il a été exclu du nombre des députés nommés pour la prochaine Diète ; sa mère a profité de ce désagrément pour le réconcilier avec son oncle le ministre de Burgsdorf, alors prisonnier en Prusse, et pour le rapprocher du baron de Gust, l'intime ami de la maison et auquel il avait déjà rendu quelques services à Paris en le mettant au fait des sentiments du comte de Stein à son égard. ‘ 1

Ses parents l’ont engagé à faire un voyage à Vienne, où il est arrivé le 29 septembre; il se présenta chez le prince Antoine de Saxe, qui lui donna une forte réprimande de ce qu’il avait voulu attenter aux jours de l'Empereur, dont la tête avait été ointe par le Pape. Le prince Antoine le pria ensuite de se mettre en relations avec la Société des « Amis de la vertu »; à force d'argent donné aux employés prussiens, il procura au prince leur symbole, et le prince en fut si satisfait qu’il lui obtint la faveur du nonce du Pape, alors à Vienne. Il a traduit en français l'ouvrage de M. de Montgelas sur le partage de la Saxe; cette traduction fut montrée par le

nonce à l'ambassadeur La Tour du Pin, qui eut