Pajol. Ode

L'ame est épouvantée et se plait à ce rêve:

Toujours elle y revient et se plonge sans trève Dans ses replis divers!

Elle suit à plem vol la course fécondante

De ce torrent d’acier, de chair, de lave ardente,

Versésur l’univers !...

Et sur cet horizon sillonné par les bombes,

Dans ce rouge ossuaire où s’entassent les tombes, Sur ce vaste tableau

Qui s’emplit de soleil, de fumée ou de brume,

Où Paris s'assombrit, ou le Kremlin s'allume,

Où rugit Waterloo ;

Une seule figure est distinete et rayonne!

Bouche elose, front grave et ceint d’une couronne , OEil plein de majesté !

C’est le grand Empereur faisant son épopée,

Une main sur la carte et l’autre sur l'épée,

Son aigle à son côté tr