Précis des événements militaires, ou Essai historique sur la guerre présente : avec cartes et plans. T. 2, Renfermant la suite dles évènmens les plus remarquables depuis la rupture de congrès de Restadt jusqu'à la fin de la campagne de 1799, au 7 et 8 de la République

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Mais si ce théâtre de la guerre s’étoit trouvé trop resserré en 1794 pour les nombreux bataillons français, il étoit maintenanttrop vaste pour!les deux armées alliées de Suisse et d’italie, qui se trouvant l’une et l’autre arrêtées par des positions formidables, celle de /#/asséna devant Zurich, celle de Moreau dans les Appenins, ne pouvoient, avant larrivée de nouveaux renforts, pousser plus loin la guerre offensive.

En effet, le général Souswarosw avoit , après la bataille de Nowi, une trop grande supériorité pour rester en observation et laisser aux Français tout l’avantage de leur belle défense de l’état de Gênes; et cependant cette supériorité n’étoit pas encore suflisante pour forcer la tête de leurs retranchemens, ou pour détacher des corps capables de pércer par les divers passages des Appenins, pour les prendre à revers, et les obliger de quitter la place et la rivière de Gênes.

D'un autre côté l_Archiduc qui (comme nous l'avons plusieurs foisrépété, parce que c’est un-point capital dans la discussion des opérations générales de cette campagne })