Qu'est-ce que le Tiers-État?

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gissoit de prendre les vrais moyens d’aller à son but, et non de négocier avec le temps. Si on avoit voulu ou su rendre hommage aux bons prin ipes, on auroit plus fait pour la Nation en quatre mois y que le cours des lumières et de l'opinion publique , que je suppose pourtant trèspuissant , ne pourra faire dans un demisiècle. - Mais, direz-vous, si la pluralité des Citoyens avoit normmé les Représentans extraordinaires , que seroit devenue la distinction des trois Ordres ? que deviendroient les priviléges? Ce qu'ils doivent être. Les principes que je viens d'exposer sont certains. Il faut renoncer à tout ordre social, ou les reconnoître. La Nation est toujours maîtresse de réformer sa constitution. Sur-tout , elle ne peut pas se dispenser de s’en donner une certaine , quand elle est contestée. Tout le monde en convient aujourd'hui; et ne vOyez-VOUS pas qu'il lui seroit impossible d'y toucher ; si elle-même n'étoit que Partie dans la querelle ? Un Corps soumis à des formes constitutives ne peut rien décider que d'après sa constitution. Il ne peut pas s'en

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