Qu'est-ce que le Tiers-État?

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s’agit pas pour lui, s’il we parvient à.être mieux, de rester au moins comme il étoit. Les circonstances ne souffrent point ce calcul de la lâcheté,.Il s’agit d’ayancer où de reculer. Sir vous ne voulez point. proscrire: cette foule de privilèges DU et anti-SOCIAUX ;, décidez-vous donc à les reconnoître et à Les lésitimer. Or, le sang bouillonne à l’idée seule qu'il fût possible. de consacrer légalement , à la fin du dix-huitième siècle, “he abomiriables fruits de l’abominable Fods. Il a été un temps, hélas bien long ! où l'impuissance du ‘Tiers méritoit À sa ‘triste condition les regrets et Jes larmes des patriotes. Mais, si lui-même ourdissoit son infortune, si, à l'époque où il peut quelque chose , ilse vouoit volontairement à l’abjection et à l’opprobre; deuquels sentiraens , de quels noms faudroit-il le flétrir? On en le foible , il faudroit mépriser le lâche. Ecartons l’image du dernier desr

sible, puisqu'il supposeroit, dans vingt

é.de malheur, certainement impos-

cinq millions d'hommes, le dernier degré de bassesse; Pendant que les Aristocrates parleront