Qu'est-ce que le Tiers-État?

145 il faut anéantir tous les prncipes et renoncér à raisonner. :

On doit voir, d’après cela, qu il. est, eu bonne ne parfaitement inutile de chercher le rapport ou la Proportion suivant laquelle chaque Ordre doit concourir, à former. la volonté générale. Cetté volonté ne peut pas être.zne tant que vous laissetez trois Ordres. et trois Représentations. Tout au plus 5: Ces trois Assemblées pourroient se réunir dans le même vœu, comme trois Nations alliées peuvent former le même desir. Mais vous

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{ ae é réunion des trois Ordres dans chaque Bailliage, pour élire en Commun tous les Députts. Ce projet semble aller au-devant ‘de notre difficulté; maïs je le regarde, d’autre part, Come extrêmement dangereux ; tan£ qu’on ne commencera point par établir Pégalité des droits politiques. Il ne faut pas que/le Tiers'se prète jamais à une démarche par laquelle on lui feroit ve connoître et.consacrer la distinction dés Ordres et le triomphe absurde: de la minorité, sur, la ftrès sgrande pluralité. Cette imprudente conduite seroit aussi, ui sible à ses intérêts, à ceux de la Nation, que çontraire aux règles les plus simples de la bonne politique et de l’arithmétique, ! /- LY m5

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