Rapport historique sur les progrès de l'histoire et de la littérature ancienne, depuis 1789 et sur leur état actuel, présenté à Sa Majesté l'Empereur et Roi, en son Conseil d'État, le 20 février 1808, par la classe d'histoire et de littérature ancienne de l'Institut

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avoit mis plus à portée que les grands recueils publiés auparavant, d'apprécier le trésor de connoissances que peut offrir ce genre de monumens. On savoit qu'ils étoient indispensablement nécessaires pour nous faire connoître, non-seulement un grand nombre des usages de la vie privée chez les anciens, mais même l’organisation de l'empire, considérée dans tous ses détails.

Le marquis Maffei avoit essayé de donner des principes de critique pour l'examen des inscriptions ; mais il n’avoit ni un jugement assez solide, ni des connoissances assez vastes, pour que son ouvrage puisse être regardé comme un guide assuré.

On trouve ce guide dans les ouvrages du prélat Marini : il a porté la paléographie Latine à un degré de critique, d’exactitude et de clarté, qu'on n’auroit pas même osé espérer. L’immense variété de ses connoissances archéologiques, Îa sagacité de ses réflexions , le sage emploi des conjectures, donnent à ses productions le plus grand intérêt, aux yeux des antiquaires jaloux de tout ce qui concerne l'érudition Latine. Les points d'archéologie, de chronologie, d'histoire et de grammaire, qu'il a éclaircis, sont sans nombre. On regrette seulement que des écrits que lon ne peut entendre säns bien connoître