Rapport historique sur les progrès de l'histoire et de la littérature ancienne, depuis 1789 et sur leur état actuel, présenté à Sa Majesté l'Empereur et Roi, en son Conseil d'État, le 20 février 1808, par la classe d'histoire et de littérature ancienne de l'Institut

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publié et expliqué douze épitaphes trouvées dans ce monument, parmi lesquelles il y en a une de Scipion Barbatus, bisaïeul de Scipion lAfricain, une du fils de ce dernier, etune du fils de Scipion Asiaticus. M. Visconti n’a rien négligé pour faire sentir tout l'intérêt que présentent plusieurs de ces monumens paléographiques. Îl a, depuis peu, communiqué à la classe l'explication de lépitaphe d’un soldat Romain, trouvée à Carouge près de Genève, et qui est curieuse par le récit chronologique des promotions de ce soldat à dif férens grades.

Un nouveau genre de paléographie avoit attiré, dans le cours du dernier siècle, les regards de quelques antiquaires Italiens : on lui a donné le nom de paléographie Étr usque, commes'appliquant aux monumens des anciens peuples de Fltalie.

Plusieurs monumens trouvés en Toscane et dans les pays qui formoient la grande Grèce, offrent des inscriptions en caractères qui ne sont ni Grecs, ni Romains, quoiqu’ils tiennent des uns et des autres.

L'abbé Gori, le marquis Maffei et Pabbé Passeri, m'avoient pas retiré grand fruit de leurs efforts; ce n’est qu'en 1790 que M. Pabbé Lanzi, antiquaire du musée de Florence, a fait imprimer à Rome, en trois Volumes, un Essai, écrit en

italien ;